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Photos : les combattants du Fight Club Metz-Borny se préparent pour le King of the Ring

Ce samedi a lieu le King of the Ring 2024, le gala de Kickboxing international organisé chaque année par le Fight Club Metz-Borny au Complexe sportif Saint-Symphorien. Dans l’enceinte du club, c’est actuellement l’effervescence. L’entraînement bat son plein afin d’être prêt pour le grand jour.

Nous nous sommes rendus sur place le mercredi 1er mai pour vous proposer une immersion en images au cœur de la préparation des combattants (cliquez sur les photos pour les agrandir).

Fight Club Metz-Borny le mercredi 1er mai 2024.

Après une semaine de ciel grisâtre et de météo capricieuse, un beau soleil brille enfin sur la ville le mercredi 1er mai. Les Messins affluent en masse vers les parcs et les terrasses pour profiter du printemps à l’occasion de ce jour férié. Pourtant, au Fight Club Metz-Borny, il n’y a pas de temps à perdre car le King of the Ring approche à grands pas.

« Entraînement difficile, combat facile »

La séance commence par un échauffement collectif. Course, shadow-boxing pour réveiller ses muscles, puis séries de pompes : le programme est le même pour tous. Les membres du club combattant ce samedi se séparent ensuite des pratiquants amateurs pour travailler leur technique sur les sacs de frappe.

Le son des poings et des tibias heurtant à toute vitesse les punching-balls se mélange aux encouragements du coach tandis que All Eyez on Me de Tupac et d’autres musiques d’ambiance résonnent dans la salle. Les combattants, jeunes ou vétérans, professionnels ou amateurs, sont plongés dans l’action. Chacun rêve déjà de briller sur le ring pour avoir sa main levée à la fin du combat sous les vivats de la foule.

Eliyas TEPELI veille au bon déroulement de l’entraînement, prodiguant des conseils pour ne rien laisser au hasard. Président, coach, promoteur, cet ancien boxeur est le père fondateur du Fight Club Metz-Borny. « On joue au ping-pong, on joue au football, mais on ne joue pas à la boxe », explique-t-il. Pour gagner, il faut de la vitesse et de la précision, être capable d’attaquer, mais sans jamais oublier de se protéger. Plus important encore, il faut aussi « avoir le mental et être dur au mal » précise le coach.

Le King of the Ring propose aux spectateurs des combats dans trois disciplines sœurs : le Kickboxing, le K1 (Kickboxing d’inspiration japonaise) et le Muay-thaï.

Contrairement à la boxe anglaise, où le combattant utilise uniquement ses poings, le kickboxing comprend les techniques de coup de pied et de coup de genou. Le kickboxeur peut frapper les jambes de son adversaire pour réduire sa mobilité, attaquer son torse pour diminuer son endurance ou chercher le « high-kick », le coup de pied à la tête. Les règles K1 permettent de saisir l’adversaire à la nuque pour envoyer des coups de genou.

Ceux qui pratiquent le Muay-thaï, la boxe thaïlandaise, ont accès aux coups de coude et aux projections pour faire tomber leur adversaire, sans pouvoir aller au sol comme dans un combat de MMA (Arts martiaux mixtes). Par groupes de trois, les combattants du Fight Club Metz-Borny affûtent donc leurs différents outils, passant régulièrement d’un sac à l’autre pour peaufiner leurs mouvements et être prêts pour toutes les situations.

Après plus d’une heure d’entraînement intensif sous une température de plus de 25 degrés, les sportifs passent par « l’escalier », enchaînant les montées et les descentes en sprintant. L’exercice est physique, mais c’est avant tout un challenge visant à pousser les fighters dans leurs retranchements. Habitués au défi, c’est avec le sourire que la plupart s’y prêtent, du moins au début.

« Certains d’entre eux sont étudiants et d’autres travaillent. Il est vrai que parfois, il n’est pas évident d’ajouter l’entraînement et le sport à leur emploi du temps chargé. Mais quand on se fixe un objectif, on fait tout pour l’atteindre. Dans ce sport, on n’a pas le droit à l’erreur et on ne peut pas compter sur la chance. C’est le travail qui détermine ce qui se passe le jour du combat, s’ils sont ou non la meilleure version d’eux-mêmes » indique Eliyas TEPELI.

Mimoun vise la ceinture

Tête d’affiche de la 9ème édition du King of the Ring, Mimoun JAZOULI évite l’escalier. Le kickboxeur de 35 ans va tenter de remporter la ceinture WKN European championship kickboxing (85kg) ce samedi.

Un rendez-vous de cette ampleur nécessite un coaching particulier. Eliyas TEPELI s’équipe tout d’abord des pattes d’ours et des protections nécessaires, puis les deux hommes s’entraînent en duo. Une-deux, low kick, front kick : le combattant fait parler sa polyvalence et impressionne par sa vitesse.

Après sa victoire face à Anthoni PARLATI lors du Hands Up 2 au Luxembourg il y a environ deux mois, Mimoun JAZOULI est prêt pour cette nouvelle échéance. Il affrontera l’Espagnol Esteban RIQUELME dans un combat de 5 rounds de 3 minutes qui sera le Main Event de la soirée.

La jeune garde en formation

Avant la séance réservée aux adultes, les combattants juniors se sont également entraînés. S’ils vont monter sur le ring comme leurs aînés, l’objectif est bien différent. Le gala va s’ouvrir avec des démonstrations techniques des jeunes membres du Fight Club. Il s’agit avant tout de montrer une boxe de qualité aux spectateurs sans chercher à faire mal.

Eliyas TEPELI n’hésite pas à interrompre l’entraînement pour calmer les jeunes qui s’emballent. Chaque échange commence d’ailleurs par un salut des quatre coins, une étape rituelle qu’il est primordial de respecter scrupuleusement. Le Fight Club permet aux jeunes de pratiquer une activité physique et de devenir de meilleurs boxeurs, mais c’est bien la notion de respect qui prime sur tout le reste.

En 20 ans, le Fight Club Metz-Borny a vu passer de nombreux jeunes. Certains ne font qu’une saison, d’autres restent plusieurs années, tandis qu’une partie d’entre eux se consacrent au sport et deviennent des combattants reconnus, comme en témoigne la légion de trophées qui ornent les murs de la salle. « Il y en a qui sont venus au club pour pratiquer la boxe comme loisir, pour perdre un peu de poids ou simplement se remettre en forme, et maintenant ils sont sur l’affiche du King of the Ring », confie Eliyas TEPELI.

Pour ceux qui souhaitent assister au gala, l’ouverture des portes est prévue pour 18h00. Les places sont vendues à 20 € en prévente en ligne et à 30 € sur place (en fonction des stocks). La billetterie est accessible en cliquant ici.

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