Economie & emploi

Metz : après 20 ans dans l’armée, elle devient conductrice de bus

Vanessa DAUBENFELD est une conductrice du réseau Le Met’ au parcours atypique. Elle fait carrière dans l’armée et grimpe les échelons jusqu’à se retrouver à travailler derrière un bureau pour s’occuper de la gestion des ressources humaines.

Un jour, la lassitude la gagne et elle fait le choix de quitter l’uniforme. « J’avais besoin de changer de métier. Par-dessus tout, j’aime être dehors. Être derrière un bureau, c’est bien, mais le côté opérationnel me manquait », raconte-t-elle.

Au volant de son bus, l’ancienne militaire s’épanouit désormais. Elle revient sur sa reconversion et sa découverte du métier.

Vanessa DAUBENFELD au siège des TAMM.

Les bus du réseau Le Met n’ont rien d’intimidant pour Vanessa DAUBENFELD. « J’adore la conduite. Quand j’étais en opération, je conduisais des poids lourds », confie l’ancienne militaire. Une passion pour la route qui l’a amenée à s’intéresser au métier de chauffeur de bus.

De la passion à la reconversion

« J’ai entamé une reconversion l’année dernière. J’ai passé un titre professionnel en trois mois et j’ai postulé au Met’ », explique Vanessa DAUBENFELD. Sa formation s’est bien déroulée et elle a rapidement décroché un CDI.

Depuis, elle arpente les routes de l’Eurométropole de Metz aux commandes de son bus. « J’ai l’impression de me promener et d’avoir mes enfants avec moi. J’aime conduire un bus et j’aime me promener », raconte la conductrice.

Quelles sont selon elle les qualités nécessaires pour devenir chauffeur de bus ? « Il faut bien évidemment aimer conduire, savoir faire preuve d’autonomie et aimer le relationnel. Vous croisez des centaines de personnes. Il faut aimer les gens. Certains ne sont pas tous tendres avec vous, mais à partir du moment où vous êtes sympa, les passagers sont généralement amicaux avec vous », précise-t-elle.

Les quelques incivilités ne découragent pas la nouvelle conductrice qui affirme « se sentir en sécurité » au volant du bus. « On n’est jamais vraiment seul. On a un PC sécurité qui est vraiment attentif. Je sais que je peux les appeler au moindre pépin », ajoute-t-elle.

Un métier atypique

Le métier de chauffeur de bus n’est pas sans contraintes. « C’est un métier particulier avec des horaires atypiques », admet Vanessa DAUBENFELD, qui ajoute que « le côté atypique des horaires est pour moi un aspect positif. Quand vous travaillez de 14h00 à 21h00, vous avez votre matinée pour vous. Il faut aimer ce rythme ». 

Être conducteur de bus, ce n’est pas seulement conduire son véhicule d’un point A à un point B, mais c’est également un métier de service. « Il faut toujours se mettre à la place des autres. Je prends le temps de leur montrer le chemin. Aider les gens est quelque chose qui m’a toujours animée », confie-t-elle. De l’armée au réseau Le Met’, Vanessa DAUBENFELD garde sa volonté de servir la communauté.

Quand on lui demande quelle est la grande différence entre ses deux métiers, elle répond : « À l’armée, on n’a pas le droit de parler aux chefs. Ici, j’ai trouvé une grande équipe où tout le monde est là pour s’entraider ».

Pour découvrir les salaires et le processus de recrutement du réseau Le Met’, il est possible de consulter notre article dédié en cliquant ici.

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