Culture & spectacles

NJP 39e, silence, action !

Depuis mercredi, des concerts en tous genres parsèment les rues nancéiennes. Popa Chubby, Canned Heat et Enrico Rava, pour ne citer qu’eux, ont enflammé les scènes dès les premiers jours de cette 39e édition des Nancy Jazz Pulsations. 

Il était une fois quatre rockeurs en 69. Ils s’imposaient à Woodstock aux côtés des plus grands artistes des sixties. Au fil des ans et des albums le collectif se forge un style et une emprunte inimitable

Si vous ne les avez pas déjà reconnus, ce groupe n’est autre que Canned Heat et mercredi ils étaient au Hublot, salle de concert nancéienne pleine à craquer pour l’occasion. Trois des membres fondateurs du groupe, qui reste encore aujourd’hui une légende dans l’univers du blues et du boogie, ont fait le déplacement.

Les fans de ces vieux briscards du rock, n’ont pas été déçus, enchaînant les reprises et les tubes ils ont d’emblée conquit un public étonnamment éclectique.

[nggallery id=139]

Autre jour autre ambiance

Jeudi 11, Théâtre de la Manufacture, Nancy. Enrico Rava, le trompettiste et virtuose italien est attendu dans la soirée. L’intérim est assuré par le Tony Tixier Quartet, accompagné de Logan Richardson au saxophone. La partition livrée est de qualité, le public est littéralement conquis par les quatre jeunes musiciens.

[nggallery id=140]

22h, arrive enfin, le maître italien de la discipline. Trompette à la main et chemise blanche impeccable Enrico Rava prend possession de la salle en quelques mesures. Piano, contrebasse, batterie et tuba viennent parfaire les accords et les gammes de Rava. Les spectateurs assistent à plus d’une heure de spectacle ponctué de chanson italienne, de jazz moderne et de saveurs latines.

[nggallery id=141]

Samedi tout est permis

C’est l’histoire d’un lieu qui se métamorphose le temps d’un festival. Habituellement calme, la Pépinière, le parc le plus célèbre et central de Nancy, est habité par un étrange Chapiteau. Le soir venu, d’étranges musiques s’en dégagent, blues, électro, rock, pop, jazz ou musique irlandaise, s’y côtoient et se mélangent.

Samedi, le cocktail fut explosif. La première partie a été assurée par Nina Attal. La jeune interprète guitariste de 19 ans a distillé un son pop à une salle encore clairsemée. Les choses se sont emballées par la suite, avec les Carolina Chocolate Drops. Au rythme de mélodies irlandaises arrangées au banjo sur fond d’air du Mississippi, ils font se lever le chapiteau qui reprend en cœur leur composition.

L’apothéose rime avec l’entrée en scène de la bête du blues rock, Popa Chubby. Occupé à signer des autographes un verre de vin rouge à la main quelques minutes auparavant, le colosse tout de noir vêtu a fait vibrer l’enceinte même de la salle dès les premiers coups de médiator. Une reprise de Hey Joe, tube mythique de Jimmy Hendrix, a suffi à enflammer le public. La show livré a été sobre et efficace, alternant blues mélodique et rock and roll tonitruant, Popa Chubby a définitivement fait le boulot…

[nggallery id=142]

Petit rappel, le festival Nancy Jazz Pulsations 2012 c’est du 10 au 20 octobre !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page