Actualité locale & société

Metz : le camp de Blida et ses 250 demandeurs d’asile déplacés de 500 mètres (audio)

Le camp de Blida à Metz a commencé à être démantelé tôt ce matin du 28 septembre 2016, comme l’avaient annoncé il y a quelques jours le Préfet de la Moselle et le maire de Metz.

demantelement-camp-blida-septembre-2016-imgp0961
6h45 – Les demandeurs d’asile du camp de fortune installés entre Pôle Emploi et TCRM Blida commence à remballer leurs affaires. 28 septembre 2016

Pas moins de 250 demandeurs d’asile ont été recensés ce mercredi et déplacés provisoirement à quelques centaines de mètres avec des équipements aménagés tels que toilettes, douches, plan de cuisine et électricité, en attendant que des places d’hébergement soient trouvées au fur et à mesure.

demantelement-camp-blida-septembre-2016-imgp1002
A quelques centaines de mètres de l’ancien camp de fortune, l’aire pour les accueillir est déjà partiellement équipée. Les demandeurs d’asile se réinstallent. 28 Septembre 2016

Le nouveau camp est situé là où, en 2013 déjà, une évacuation de grande ampleur, avec relogement des demandeurs d’asile partout en Lorraine, avaient déjà eu lieu (cliquez ici pour afficher notre reportage photo).

Mme Chabeau, Directrice Départementale de la cohésion sociale à la Préfecture de Moselle explique la situation au micro de Tout-Metz :

Elle avait au préalable, essayé tant bien que mal d’expliquer aux demandeurs d’asile ce qu’il allait se passer, et notamment le travail de relogement entrepris petit à petit au fil des jours :

Avec un air d’exode et de déjà vu, les familles se sont ensuite dirigées, certains à pied et d’autres en bus, vers le fond de l’avenue, face au centre de traitement des déchets Haganis.

demantelement-camp-blida-septembre-2016-imgp0988
Une fois la phase administrative terminée, les demandeurs d’asile emportent leur matériel vers le nouveau campement en empruntant à pied ou en bus, l’avenue de Blida. 28 septembre 2016.

L’évacuation, ressentie différemment selon les cas par les demandeurs d’asile, a donné lieu à quelques échanges houleux entre M. Graff, représentant l’une des associations actives sur le camp, et les représentants de la préfecture.

Du côté du collectif Mosellan de lutte contre la misère, présent pour assister aux opérations, l’opération passe donc mal. Son représentant explique à notre micro les raisons de cette colère :

Ville(s) / territoire(s) :

2 commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page