La société Novacare-Riboth, basée à Laval sur Vologne dans les Vosges, fabrique des couche-culottes. Mais aujourd’hui, la fabrique est en redressement judiciaire, et 105 salariés sont menacés de licenciement.
Novacare décide donc, par courrier, d’informer Mme Carla Bruni Sarkozy qu’il est encore possible d’acheter Français mais il va falloir faire vite !
Le slogan est prêt « Futur bébé présidentiel, donne-toi la chance de porter des changes produits en France ».
Des couches françaises
L’entreprise Novacare, placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce d’Epinal, est liquidée depuis le 09 juin 2011. Les juges ont tout de même décidé de prolonger le dépôt d’offre de reprise par une autre entreprise au 18 juillet.
Mais pour l’instant, seul Biobabby, fabricant de biberons bio à Villeurbanne, se propose pour reprendre l’affaire. L’entreprise introduirait 1 300 000 euros et emploierait 61 des actuels employés de Novacare.
Biobabby : un espoir ?
L’offre de Laurent Andrès, PDG de Biobabby, convient aux employés, mais un autre problème se pose. Le propriétaire des machines de l’usine, la firme américaine Matlinpatterson, impose au futur propriétaire de Novacare de racheter ces machines à 4 millions d’euros.
Prix exorbitant, surtout lorsqu’on sait que le commissaire-priseur les a évaluées à 800 000 euros, et que Biobabby dépasse cette expertise en injectant 1 300 000 euros dans l’entreprise.
Pour l’instant, la fabrique Novacare, deuxième fabrique de changes pour bébé en France, est à l’arrêt, et en appelle à Carla Bruni-Sarkozy, future maman.
Employés et employeurs sont dans l’impasse et n’ont pas d’autre choix que d’attendre la prochaine audience du tribunal, qui aura lieu le 22 Juillet prochain.
