Politique & social

Dernier DOB de « l’ère Gros », dans un climat de pré-campagne électorale

Chiffres contre chiffres, verres à moitié vides contre verres à moitié pleins, frustrations de l’opposition contre autosatisfecit de la majorité… le débat d’orientation budgétaire 2020 (DOB), long mais moins électrique qu’il n’aurait pu l’être, s’est tenu lors du conseil municipal de ce 28 novembre 2019, à un peu plus de 3 mois du changement d’équipe municipale, et en présence de plusieurs prétendants potentiels ou avérés aux prochaines élections municipales à Metz.

L’exercice ne pouvait forcément pas tout à fait satisfaire, mise à part (peut-être), la majorité municipale chargée de définir des orientations budgétaires pour un exercice fiscal qui sera en bonne partie géré par la prochaine équipe municipale, dont certains membres se sont alignés pour proposer leur candidature aux élections municipales de mars 2020.

Du côté de l’opposition, constellée elle aussi d’équipiers et de candidats jadis alliés et aujourd’hui en campagne par fois l’un contre l’autre, l’exercice de critique des orientations sans avoir à voter (il s’agit du débat à ce stade) a consisté à dénoncer le passé du maire sortant, tout en plaçant quelques piques vers les propositions déjà égrainées dans les programme des (futures) parties adverses, sortantes comprises.

En attendant, c’est Bernard Heulluy, qui a repris et présenté au pied levé la finalisation des orientations budgétaires suite au décès de Jean-Michel Toulouze, l’adjoint en charge des finances, décédé début octobre. Il détaille les axes retenus à notre micro :

C’est donc un DOB (un peu) en forme de bilan et (pas mal) en guise de premier round qui s’est déroulé, bouclant la gestion de 6 années de mandat, n’engageant pas (trop) la prochaine majorité municipale, ne reniant pas les choix passés ni n’obérant les choix futurs, tout en tenant compte de la fin de la Taxe d’Habitation à venir, et cherchant quelque peu à faire perdurer certains choix politiques emblématiques de deux mandats successifs.

Ce sera aux successeurs de l’équipe sortante d’engager la ville vers de nouvelles orientations, ou de poursuivre ne serait-ce qu’en partie dans la voie tracée sous « l’ère de Dominique Gros » en 12 années de mandats et autant de budgets.

Une chose est sûre, si les successeurs prétendants présents au conseil municipal semblent toutes et tous savoir mieux que les autres ce qu’ils faudra faire lorsqu’ils arriveront aux manettes, ils ne semblent par contre pas d’accord sur les chiffres permettant d’analyser la situation de départ du prochain mandat : catastrophique pour les un(e)s, saine pour les autres.

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