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Festival JDM : photos de la 2ème journée

 Festival Au Fond du jardin du Michel

Plein feu sur le fond du Jardin Du Michel, Episode II, avec toujours plus de concerts, de groupes, de photos  et de merguez. «J’adore cette odeur de merguez», a dit Rose, de là à dire l’inverse, la chanteuse Merguez aurait-elle eu le même succès ? Peut être, qui sait…

C’est avec grand plaisir (professionnalisme maximum, absolu) que tout-metz vous propose un petit résumé en photo de cette deuxième journée – spectaculaire ! – farandoles de vedettes, têtes d’affiche ou en quête d’affiches, futures idoles … en dix fois plus gros que n’importe qui leur nom s’étalera (prédiction tout-metz) adulés et riches, talentueux surtout…

Dans notre article : récit en images, interviews, entrevue canapé avec Yaro, et interview Flash Eclair avec Simon de Aaron.

Petite rétrospective et morceaux choisis…

On commence par Yaro, Lauréat du Tremplin JDM de Metz. Energie assurée pour cette inauguration de la Grande Scène !

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+ Interview canapé avec

… David Cornu, batteur du groupe Yaro

Tout-Metz : Yaro c’est qui c’est quoi ?

David Cornu : Yaro a été créé en 2005. J’ai dû donner l’impulsion au départ pour réunir les troupes. A la base j’écoute beaucoup d’afro beat, Femi Kuti etc…, ça tourne en boucle, ça procure des choses assez intensives et au bout d’un moment on se dit qu’il y a vraiment un truc, une énergie  à produire. C’était dans une période où moi j’accompagnais déjà deux trois personnes, surtout en chanson française, un registre où la batterie, le côté percutant, est toujours un peu en retrait, effacé. Alors que là c’est tout le contraire. 
De mon côté je m’amuse sur des rythmes et ça me fais kiffer tout seul et d’un autre côté il y a eu des rencontres dans des écoles de musique pour une grande partie d’entre nous, dans lesquelles on donnait déjà des cours. On s’est trouvé comme ça, des rencontres, des connaissances en commun.

T-M : Ça a commencé comment ?

D. C. : Au début on a fait des reprises de ce qu’on aimait, des Kuti, l’énergie était à prendre là, l’idée venait de là, même si bien sûr on ne se disait pas qu’on allait faire aussi bien, ça n’était pas le but. Le rendu allait être différent et puis suivant la culture des gens ça allait forcément donner quelque chose de particulier. Et il a fallu du volontarisme pour construire un vrai groupe, être juste bon dans son instrument n’aurait pas suffi.
Jo par exemple (Jonathan Cimatti, chanteur du groupe Yaro) n’avait au départ pas du tout cette culture là, mais comme tous ceux qui ce sont greffés au projet, il a vite assimilé. Et puis avec son chant particulier, très mélodique (Jo derrière : C’est moi !) ça a collé. On prévoyait justement de faire quelque chose qui allait chambouler un peu tout.

T-M : Vous vous êtes très vite entendus ?

D. C. : Oui, tout de suite ! Au début Jo pose des mots, des phrases et ça se construit au fur et à mesure. Et puis il y a quand même une confiance, on s’est tous mis d’accord sur l’énergie à insuffler aux morceaux, le message qu’on veut transmettre. Il y a une direction artistique mais qui ne s’impose à personne, elle est naturelle.
Et puis ce qui est bien dans ce truc là c’est qu’on se sent tous évoluer, que ce soit individuellement ou en commun.

T-M : Si tout le monde est installé confortablement les choses fonctionnent bien…

D. C. : Au jour d’aujourd’hui, il y a quand même un super partage des tâches et chacun exprime ses compétences au maximum.
Quand on compose on part de rythmes, la rythmique donne la mélodie. Après ça lance Thomas (Thomas Fogel, au clavier) qui est plus branché sur le thème. Et puis Jo… il y a un bon processus de création.

T-M : Ça ressemble un peu à de la chance que vous vous soyez tous rencontrés pour former Yaro, non ?

D. C. : C’est pas de la chance c’est de la magie ! Yaro est derrière tout ça ! Pour ma part, c’est un ami Africain, du Burkina Faso, qui m’a apporté Yaro, en tant qu’esprit bienveillant. Ensuite j’ai décidé de donner ce nom là à notre formation musicale. Et puis voilà. Ce qui est bien c’est que chaque chose s’enchaine d’une manière un peu providentielle, et puis on progresse bien alors on continue ! Et on n’arrive pas à être découragé, on a une route à suivre.

T-M : Ça m’étonne que Yaro n’est « que » trois ans d’existence. Après vous avoir vu sur scène, j’ai l’impression que le groupe a beaucoup plus de bouteille.

D. C. : Oui mais je ne sais jamais si trois ans ça fait beaucoup ou pas. Et puis on a un bon rythme de répétition, on travaille. On se rend tous disponibles malgré le côté économique qui ne suit pas toujours. Mais on est tous volontaires. (Jo derrière : Moi je suis d’accord avec lui)

T-M : Et la suite, comment tu la vois ?

D. C. : Ecoute, on a commencé dans les bars, ensuite des petits festivals, des moyens festivals… et puis ce petit JDM au milieu… on suit la route ! La suite ce serait quand même la possibilité de pouvoir jouer comme ici dans des conditions qui conviennent et au public, et à nous. Sur une scène comme ici, on a ressenti des vibrations qu’on n’aurait pas pu ressentir dans un autre endroit, plus petit, un coin de café ou je ne sais pas.

T-M : La musique a pris vraiment toute sa dimension ici !

D. C. : Oui, ça te porte ! Et puis c’est un groupe qui est fait pour ça aussi. Yaro, le point de départ, c’est qu’on kiffe ensemble.

T-M : Alors justement, est-ce qu’il y a d’autres dates de prévues à l’heure actuelle dans des endroits à nouveau plus intimistes ? Et fatalement et ce qu’il n’y aura un contrecoup après avoir joué sur une scène comme ça ?

D. C. : C’est sûr que le JDM reste pour nous une grosse scène. Les bars après, c’est vraiment quand ça nous fait plaisir, quand on veut faire la chouille. C’est pas du tout du snobisme mais clairement il y a des choses qui ne te font pas avancer. Si on veut progresser c’est vrai qu’il va falloir continuer les scènes, être visible. Mais c’est vrai que maintenant, on est près à ne rien faire plutôt que d’accepter des dates qui, pour nous, ne serviraient à rien. Et finalement pendant ce temps on ne fait pas rien parce qu’on va dans la cave, on fait des compos, on répète, on met en place le truc. (Jo derrière : Moi je suis d’accord !). On a aussi fait un album, un objet promotionnel en quelque sorte, un petit souvenir. On l’a fait nous même ! Il est référencé FNAC et on est très content du résultat. Sinon pour les dates, dans deux semaines on sort de Lorraine, on joue en Alsace dans un festival, le Loco’stival, à Haguenau. Et en juin on fait le Boumshaka. Sinon d’autres choses sont en discussion, aucune date n’est encore arrêtée. Mais on a toujours quelque chose à faire !

T-M : Donc c’est positif !

D. C. : Très positif ! Tout le monde évolue dedans. Après si on voulait gagner de l’argent c’est sûr on se serait lancé dans autre chose ! Espérons que ça continue de nous mener, avec des belles scènes comme ça. Et puis on y prend vite  goût !

> Pour se tenir informer : http://www.myspace.com/yaroband  

EMPYR, avec le chanteur et le guitariste du groupe KYO

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Rose, tout en mélodie à la nuit tombée

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Aaron, lumineuse prestation !

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+ Un plateau de fromages avec

…Simon, chanteur du groupe Aaron

Tout-Metz : Tout va bien ?

Simon : Super ! Très fatigué, je crois que je vais pas tarder à dormir

T-M : Pas trop peur de venir chanter à la campagne ?

S. : Pas du tout ! J’ai l’impression que vous complexez avec ça ! Au contraire c’est génial ! On est super bien accueilli en plus !

T-M : pas de regret alors ?

S. : Aucun !

Alpha Blondy pour finir, grand concert de cloture de ce samedi soir

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Et à suivre très bientôt sur tout-metz le dernier épisode, The Last One, avec entre autre La Place du Kif, Bumcello, le Peuple de l’herbe

Soyez au rendez-vous comme on le sera !

Le programme complet des festivités est à consulter par ici, ou encore sur le site officiel.

Bon Festival !


Sources Photographiques : Julien Daval / visuels : Thomas – tout-metz.com

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