C’est dans son édition du 8 août 2014 que Le Républicain Lorrain relate cette affaire.
L’enquête du Parquet de Metz, ouverte pour des faits de prise illégale d’intérêts et de trafic d’influence, fait suite à la dénonciation d’Hacène Lekadir dans un courrier adressé au Procureur de la République.
Dans ce courrier, Hacène Lekadir est la cible de deux incriminations : la première concerne son embauche en 2012 à l’Usine d’électricité de Metz alors que l’UEM, société d’économie mixte, est détenue par la ville à 85%.
Le courrier rappellerait d’ailleurs que la Ville de Metz nomme 8 administrateurs sur 10 au Conseil d’Administration de l’UEM.
La seconde, qui doit être confirmée ou infirmée par l’enquête préliminaire en cours, porte sur le trafic d’influence. Toujours d’après le courrier, Hacène Lekadir, diplômé de physique appliquée à la médecine, n’aurait pas les qualifications requises pour occuper son poste de cadre informatique et d’analyste au service facturations.
L’origine du courrier est à ce jour inconnue. Toujours d’après Le Républicain Lorrain, Hacène Lekadir aurait déposé plainte pour dénonciation calomnieuse.
Une enquête préliminaire visant Hacène Lekadir, adjoint à la culture à la Mairie de Metz, a été ouverte par le Parquet de Metz pour des faits de prise illégale d’intérêts et de trafic d’influence.