L’été 2014 arrive à grands pas et avec lui certains projets de vacances… Ou non. Si les mois de juillet et août riment souvent avec soleil et farniente, ce n’est pas le cas pour tout le monde : la plupart des étudiants en profitent pour décrocher un job d’été.
Voici quelques conseils pour savoir quels secteurs recrutent et pour quels types de postes, et comment passer l’épreuve de l’entretien d’embauche avec succès.
Etape 1 : trouver sandale à son pied
Trouver un job d’été, même à la dernière minute, c’est possible. Nombreux sont les secteurs qui recrutent, d’autant plus en période de vacances. Voici quelques exemples :
- La restauration : serveur, cuisinier ou commis dans un restaurant ou un fast-food
- Le baby-sitting : le job idéal quand on aime les enfants
- L’animation : par exemple dans les camps de vacances. Lorsqu’il s’agit d’encadrer des enfants, le BAFA est souvent demandé
- Le street marketing : distribuer des flyers dans les rues, que ce soit pour des boutiques ou des événements ponctuels. Mieux vaut être patient et avoir le sourire.
- Surveillant de musées : rien de tel lorsqu’on aime l’art. La plupart du temps, le job consiste à accueillir les visiteurs et à veiller à la sécurité des oeuvres.
- Caissier dans les péages : accueillir et encaisser les automobilistes… Pour prétendre à ce job, mieux vaut ne pas avoir trop peur de la solitude.
Evidemment, avant de s’attaquer à l’un de ces secteurs, mieux vaut être sûr de correspondre au profil recherché.
Et pour allier l’utile à l’agréable, d’autres jobs peuvent être envisager : pour ceux-là, il faudra très certainement penser à s’expatrier hors des terres lorraines le temps d’un été.
Par exemple, le job de plagiste, qui consiste à louer du matériel de loisirs ou de transports aux vacanciers, ou encore celui de nageur-sauveteur.
Après avoir défini le ou les job(s) d’été adaptés, encore faut-il le(s) décrocher. Plusieurs possibilités existent pour mener au mieux ses recherches :
- Les organismes de recherche d’emplois habituels : Pôle Emploi, les agences d’intérim, ou encore le CRIJ Lorraine, par exemple
- Certaines mutuelles étudiantes, comme la MGEL et la LMDE, relayent aussi des offres d’emploi et peuvent même proposer des postes de conseillers mutualistes
- Les jobboards sur internet, qui proposent à la fois des offres d’emploi, mais aussi des CVthèque
- Les réseaux sociaux professionnels fonctionnent aussi et permettent parfois de décrocher un emploi saisonnier
- Les réseaux sociaux tout court : eh oui, aussi étrange que cela puisse paraître, en s’y prenant bien, il est tout à fait possible de trouver un emploi, qu’il soit saisonnier ou non, via les réseaux sociaux (Twitter, par exemple).
Etape 2 : réussir son entretien d’embauche
Si les recherches ont été fructueuses, la plupart du temps, l’étape de l’entretien d’embauche est indispensable. C’est d’ailleurs à ce moment-là que tout se joue.
Maîtriser son stress, savoir se vendre, être à l’heure et faire preuve de répartie sont autant d’atouts qu’il vaut mieux exercer un minimum avant le jour J. Voici un rapide tour d’horizon du B-A-BA de la réussite d’un entretien d’embauche.
- Choisir une tenue vestimentaire adaptée : il faut évidemment éviter d’être négligé, au même titre qu’il vaut mieux éviter d’en faire trop (le costard-cravate n’est pas indispensable pour aller vendre des beignets sur la plage, par exemple)
- Arriver à l’heure : la ponctualité est un critère de base. Lorsque l’on est tributaire des transports en commun, mieux vaut anticiper. N’hésitez donc pas à prendre de l’avance sur Mettis et à le prendre plus tôt que prévu initialement !
- Être capable de répondre aux questions basiques : présentation, qualités, défauts…
- Bien connaître la mission et l’entreprise : mieux savoir à qui on a à faire et ce qui peut nous attendre
- Ne pas oublier de sourire. Il est indispensable de dégager une énergie positive !
Parfois, les recruteurs peuvent s’amuser à poser des questions déstabilisantes qui peuvent paraître inutiles au premier abord. Elles sont au contraire destinées, la plupart du temps, à tester la capacité du candidat à réagir face à une situation qui sort de l’ordinaire.
Alors, si par exemple, votre recruteur vous demande :
« Si vous faisiez la taille d’un crayon et qu’on vous introduisait dans un mixer, comment feriez-vous pour vous en sortir ? » (Goldman Sachs)
… il vaudra mieux éviter de se démonter, et… Improviser !
L’été 2014 arrive à grands pas, et pour la plupart des étudiants, en Lorraine comme ailleurs, c’est le moment de penser sérieusement à trouver un job d’été.
