Si l’opération « Une rose un espoir » connaît un tel succès, c’est avant tout grâce aux nombreux bénévoles qui la font vivre chaque année. Rencontre avec les petites mains de Saint-Julien-lès-Metz, qui préparent l’événement deux jours durant.
Ils ont beau blaguer et se lancer des piques, ils n’en sont pas moins durs à la tâche. Une tâche qui s’annonce rude pour Brigitte, Chantal, Gilles ou encore Marie-France, sur le pied de guerre depuis 8h30 ce jeudi. Leur mission : emballer plus de 6 000 roses en deux jours.
« On se sent investis d’une mission. Ce travail c’est un peu la pierre qu’on apporte à l’édifice. »
affirme Gilles.
Avec ses compagnons du matin, ce dernier fait partie de ce qu’on pourrait appeler « le noyau dur ». Ceux qui sont présents depuis le tout début de l’aventure, commencée il y a maintenant onze ans.
« Au départ c’est Georges (Koch, le chef de secteur de Saint-Julien-lès-Metz, ndlr) qui a eu l’idée, puis il a appelé les copains. »
explique simplement Brigitte.
Ainsi, chacun donne de son temps et de son énergie, « de son cœur et de ses tripes », quitte à faire des choses inhabituelles. Comme Marie-France, qui se mettra en selle ce week-end alors qu’elle n’aime pas ça.
« Gueule usée, bras tous neufs ! »
Mais avant de penser à sillonner les 29 communes que compte le secteur, le temps est à l’emballage des fleurs. Pendant huit heures, ces bénévoles au grand cœur doivent ainsi enlever les épines des roses (« pour que les motards ne se piquent pas » précise Gilles), puis emballer et agrafer la fleur à une cravate, sorte d’emballage plastique avec le logo de l’opération.
Lors de la première demi-heure de la journée, un bac de cent roses a déjà été rempli. Un rythme pas assez soutenu au goût de Georges Koch, aux commandes de l’opération sur le secteur.
« Georges il a la gueule usée mais les bras tous neufs ! »
lance alors en plaisantant l’une des petites mains.
A cette remarque, l’adjoint au maire répond en souriant :
« L’organisation est sérieuse mais nous on ne se prend pas au sérieux ! »
Une bonne ambiance qui, malgré l’ampleur de la tâche, participe à faire revenir chaque année ces bénévoles au grand cœur.