Culture & spectacles

Koltès Voyage au théâtre du Saulcy

Dans le cadre de la semaine  » Koltès années 60 « , le théâtre du Saulcy propose une lecture,  » Koltès Voyage « , mardi 21 avril à 21h30.
 

Koltès Voyage

Sur une mise en scène par Bruno Boëglin.

Une lecture bilingue de lettres écrites par Bernard Marie Koltes à ses proches pendant son voyage en Amérique Centrale en 1978 a eu lieu au Nicaragua, Guatemala, Costa Rica en mai-juin 2008.

Le travail de Bruno Boëglin avec un acteur différent dans chaque pays, en français et en espagnol a rendu le jeu de l’un et l’autre, et de l’un avec l’autre indispensable à la poursuite de cette forme. 

En effet un rythme particulier est né du mariage musical entre ces deux langues et d’une connivence entre deux acteurs de culture différente et de leur amusement à dialoguer malgré une connaissance médiocre de la langue de l’autre, et surtout à partager le plaisir à dire des mots qui font parfois référence au travail d’écrivain et parfois en témoignent la valeur.
 

« Faire du théâtre est la chose la plus superficielle, la plus inutile du monde, et du coup on a envie de la faire à la perfection. »
B.M. Koltès 

 

B.M. Koltès

Bernard-Marie Koltès né un 9 avril, en 1948 à Metz.

C’est dans le quartier Sainte-Thérèse que la famille est le plus souvent établie, il faut dire qu’Edouard Koltès, le père, est officier, ce qui amène toute la famille à déménager souvent.

Mais c’est bien à Metz que les Koltès passent la plus grande partie de leur vie. Bernard Marie Koltès fut pensionnaire au collège Jésuite Saint-Clément où il se trouve en peine.

Il s’initie très vite à la musique de Jean-Sébastien Bach avec Louis Thir, grand organiste. Il intègre la section scénographique du théâtre de Strasbourg où il réalise une dizaine de mise en scène. C’est là qu’il commence son écriture pour le théâtre et monte sa troupe « le Théâtre du Quai« .

C’est au cours de ses nombreux voyages (New York, Afrique, Amérique latine…) que Koltès écrit plusieurs pièces comme « la nuit juste avant les forêts » montés au Festival d’Avignon en 1977.

Son style est en rupture avec la génération précédente. L’absurde n’est plus avec Koltès, mais une recherche sur la communication entre les êtres humains.

Le 15 avril 1989, il décède à l’age de 41 ans du SIDA, juste après avoir conçu la pièce « Roberto Zucco« .

Bernard-Marie Koltès, dont les textes sont traduits dans une trentaine de langues, est un des dramaturges français les plus joués dans le monde. En février 2007, avec Retour au désert, il entre au répertoire de la Comédie Française.

Le théâtre de Koltès, basé sur des problèmes réels, exprime la tragédie de l’être solitaire et de la mort. Son écriture accentue la tension dramatique et le lyrisme de ses pièces. Comme les auteurs absurdes, il se sent exilé. Cependant Koltès se fonde sur des racines classiques : Marivaux, Shakespeare dont il traduit Le Conte d’hiver, que l’on retrouve dans Roberto Zucco, Rimbaud et Claudel, dont il retient l’idée de communion avec le spectateur lors du théâtre. Théâtre de révolte, Koltès est homosexuel dans un monde hétérosexuel. En Afrique, il voit la culture africaine écrasée par les Européens. Ce sujet devient la pièce Combat de nègre et de chiens. Après une visite en Amérique, il écrit Quai Ouest, sur un frère et une sœur dans une culture étrangère.

Dans Prologue & autres textes, il écrit de manière explicite son sentiment d’étrangeté face au théâtre et à la culture de son temps.

 

Plus de renseignements :

Théâtre du Saulcy
03 87 31 57 77 

 


Sources : Théâtre du Saulcy, Wikipedia, Metz Magazine, Evène.fr

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