La Région Lorraine célèbre Noël sur l’Oratorio de Bach.
Trois concerts gratuits donnent rendez-vous au public les 4, 11 et 12 décembre 2009.
Après le plaisir des yeux et de la bouche au Marché de Noël, vient le plaisir des oreilles.
Successivement, Metz, Lunéville et Saint-Dié frémissent sous les airs des Oratorios. Résonance religieuse et beauté symphonique flottent parmi le public.
Les dates
– A Metz, église saint Clément : vendredi 4 décembre à 20h30
– A Lunéville, église Saint Jacques : vendredi 11 décembre à 20h30
– A Saint-Dié, Cathédrale : samedi 12 décembre à 20h30
Composition des concerts
Introduction à l’orgue
variations improvisées sur « Voilà que repose en la sombre étable », choral extrait de l’Oratorio : Prélude – choral , Variations : duo, chaconne, saltarelle, récit, Toccata dansée
Oratorio de Noël
Première partie : Jauchzeit, frohlocket, auf, preiset die Tage (Jubiliez, chantez d’allégresse ! Louez ces jours)
Deuxième partie : Und es waren Hirten in derselebn Gegend (Et il y avait des bergers dans cette même contrée)
Troisième partie : Herrescher des Himmels, erhörer das Lallen (Roi du ciel, écoute nos indignes prières)
L’œuvre de Bach
Johann-Sebastian Bach (1685-1750) composa trois oratorios : Pâques, Ascension et Noël. La composition de la Nativité fut écrit en 1734 et figure parmi les œuvres majeures du maître de Leipzig.
L’Oratorio de Noël compte six parties et dure près de trois heures. Il est resté de tradition de n’interpréter que les 3 premiers opus en concert. Les trois parties correspondent respectivement à la naissance du Christ, à l’Annonciation et à l’adoration des bergers.
Le texte est une réécriture des versets du Nouveau Testament (Evangile selon saint Luc et saint Mathieu) en allemand. Toutefois, les historiens ignorent encore quel est l’auteur du texte, même si Bach aurait pu contribuer à son écriture.
L’œuvre est en réalité une succession de cantates dans le pur style baroque allemand.
L’instrumentation s’avère riche et variée. Elle distingue un chœur, un quatuor vocal (soprano, alto, ténor, basse), mais également deux flûtes traversières, deux hautbois, deux hautbois d’amour, trois trompettes, timbales, les cordes et le continuo (fait du basson, du violoncelle et de l’orgue positif).
Image : mezzo.fr; Image Bach : lepoissonreveur.typepad.com
