Culture & spectacles

Don Giovanni à L’Opéra-Théâtre de Metz

L’Opéra-Théâtre de Metz  propose l’un des plus grands Opéras de tout les temps: Don Giovanni, de  Mozart. Les représentations ont lieux les 30 janvier, 1, 2 et 3 févriers.

« Un des sommets de l’art lyrique, un mythe qui appartient à l’histoire universelle. Don Giovanni incarne le mépris de l’ordre social et des lois divines. Le chef-d’oeuvre du divin Mozart. »



Don Giovanni, ou l’épopée lyrique de Don Juan, le personnage mythique . Après les versions de Tirso de Molina, Molière ou Goldini, Mozart livres avec cette aventures de Don Juan, l’un de ses plus beau Opéra, si ce n’est LE plus grand, selon beaucoup d’amateurs!

Billets :

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Horaires:
Vendredi 30 janvier  à 20h30
Dimanche 1er février à 15h00
Mardi 3 février à 20h30
Jeudi 5 février à 20h30

Scène ouverte samedi 17 janvier dès 14h :
Vous pourrez assister à une répétition de l’Opéra et découvrir ainsi les mécanismes de la mise en place d’une oeuvre musicale. L’entrée est Libre. 

L’histoire de l’oeuvre

  Don Giovanni (ou plus précisément  » Il dissoluto punito, ossia il Don Giovanni » ) est la seconde collaboration de Mozart et de Da ponte,  célèbre librettiste qui collabora deux autres fois avec Mozart, pour Les noces de Figaro et Cosi Fan tutte. 

En 1787, les Noces de Figaro récoltent un triomphe à Prague.  Mozart, est invité à composer un nouvel opéra. Don Giovanni est crée à Prague le 29 octobre 1787. En mai 1787, Mozart perdit son père. Cela l’influença profondément pour la scène du commandeur et rendit l’opéra noir, écrit dans une année qui symbolise le déclin de Mozart. L’Empereur, ayant eu vent du succès praguois, propose à Mozart de le représenter à Vienne en 1788.
 

L’Opéra

  On y découvre les péripéties d’un inconditionnel séducteur, Don Giovanni, défiant toutes lois et conventions morales. Accompagné de son valet, Leporello, il séduit Donna Anna mais se fait surprendre par le Commandeur, père de cette dernière. S’en suit un duel ou il est frappé à mort par Don Giovanni qui prend la fuite…

Puis viendrons plusieurs fresques de séductions qui vont attiser la soif de vengeance  de Donna Anna… et l’apparition de la terrible statue du Commandeur

Mise en scène : Numa Sadoul 
Décor : Luc Londiveau
Lumières : Patrice Willaume
Chef de chant : Valérie Encklé-Mutig

Distribution:
Donna Anna : Marie-Paule Dotti
Donna Elvira : Isabelle Cals
Zerlina : Anna Kasyan
Don Giovanni : Stephen Gadd
Leporelle : Vincent Billier
Don Ottavio : Stéphane Malbec Garcia
Masetto : Jean-Marc Ivaldi
Il Commendatore : Patrick Bolleire
Choeurs de l’Opéra-Théâtre de Metz Métropole
Orchestre national de Lorraine

Extrait vidéo de l’ouverture de Don Giovanni de Mozart

conduite ici par James Levine :


 


Source Photo : Opéra-Théâtre de Metz 

9 commentaires

  1. J’ai eu la chance de pouvoir assister à la Générale de Don Giovanni.

    Je vais vous livrer mes sentiments quand à cet opéra qui se joueras l’Opéra-Théâtre de Metz dès cette fin de semaine.

    ___________
    Dès le lever de rideau, un étonnement éprend le spectateur; dans un décor minimaliste, l’œuvre est transposée avec une mise en scène moderne :
    Des punk vêtus de cuir, crête verte arborée, scène contemporaine, faite de cubes et d’escaliers envahissants l’espace de jeux, un Don Giovanni( Stephen Gadd) Italianisé à souhait ; les lumières sombres uniformisant ce tableau qui se veut minimaliste au possible, presque invisible parfois.

    Une mise en scène déroutante qui pêche par des moments de flottements, des déplacements trop fastidieux pour les comédiens et parfois des passages sur fond de rideau noir trop alourdissant.
    La scène de l’énumération des conquêtes de don juan, chanté par Laporello, surprendra plus d’un spectateur par son support visuel (je vous laisse la surprise), qui pourrais tourner au kitsch si l’excellent Vincet Billier ne nous étonnais pas par son jeu de scène.

    A noter donc, la prestation générale de Vincent Billier, dans un Laporello convaincant, frais et drôle, à la voix superbe. Zerlina ( Anna Kasyan), pauvre désabusée par Don Giovanni, n’est pas en reste avec un chant limpide et une prestance intéressante.
    Bien posé dans son rôle, Stephen Gadd nous pose ici un Don Giovanni enthousiasmant, sans pitiée, hautain, inévitablement détestable à souhait !

    J’ai trouvé les apparitions de Donna Elvira (Isabelle Cals) bien trop bâclés, trop simples, répétitives, fort heureusement, ces défauts de mise en scène sont bien éclipsés par une voix superbe.

    Par contre, j’ai été porté lors de la scène du Commendatore, arrivant suite à l’invitation à dîner que lui à adressé Don Giovanni, Patrick Bolleire impressionne en Commendatore tant par sa carrure que par sa voix, au son d’un morceau grave et prenant.

    En somme, de superbes chanteurs, une œuvre musicale qui n’est plus à présenter (l’orchestre national de Lorrain est précis et superbe), mais une mise en scène un peu trop difficile d’accès à mon gout, un peu incohérente parfois, répétitives, bien que très attirante sur certains points. Comme l’introduction dans l’histoire d’un petit garçon, sorte d’élève de Don Giovanni, qui donnera une autre face à la scène finale, ou à l’étonnante peinture de la scène finale.

  2. Numa Sadoul a un parti pris défendable et sa lecture de l’oeuvre est respectable, même si je pense pour ma part que la transposition moderne de cet opéra pose problème. Le thème est moderne mais le livret, qu’il faut respecter évidemment, s’appuie sur un duel à l’épée, sur le droit de cuissage, sur des rapports maitre-serviteur. La transposition est difficile et Numa Samoul n’est pas le premier à s’y frotter. L’idée du jeune Don Juan en stage découverte est pertinente et s’adapte bien.
    Il a été sifflé et c’est injuste ou en tout cas excessif.
    Je n’oublie pas qu’il a mis en scène le plus beau Madame Butterfly parmi les 4 que j’ai vu, en octobre 2005, d’une beauté incroyable.
    Alors pourquoi a-t-il été agressif avec le public, en lui montrant ses fesses ce soir? Pas tout le monde n’a sifflé, pas moi en tous cas et je ne mérite pas cet affront. Il faut accepter la dure loi du public, et comprendre que ce dernier n’est pas homogène. Je suis déçu par ce comportement indigne d’un véritable artiste qui doit toujours respecter son public.

  3. Je ne suis pas là pour juger du comportement des artistes. Je n’étais pas présent à la première et ne peux connaitre la réaction exacte de Numa Sadoul.
    Le fait est que Don Giovanni reste une œuvre entière en l’état. il n’est nul besoin d’en rajouter, ou d’en modifier la mise en scène, c’est une si superbe œuvre… je comprend donc la réaction d’un public venus admirer du Mozart et non du Sadoul…

    Etant jeune spectateur de l’Opéra, j’ai été très déçue de cette mise en scène moderne, moi qui m’attendais à une certain opulence style 19ème, des costumes classiques, des perruques, des bougeoirs, des lustres…de l’Opéra comme est en droit de l’imaginer tous novices!

    Car lorsque l’on produit un Don Giovanni, il faut s’attendre à accueillir un public nouveau, amateur, curieux. Mozart est fait pour attirer ceux qui, d’habitude, ne vont pas forcement à l’Opéra : il faut leur donner ce qu’ils attendent, leurs donner l’envie de revenir voir d’autres spectacle, leurs donner le gout de l’Opéra.

    Je pense qu’une Œuvre comme celle ci est une publicité vivante, une vitrine exceptionnel pour l’Opéra-Théatre de Metz : y jouer la carte de la modernité n’est pas du tout une bonne idée de communication.

  4. A Robert Lavaux.
    Je m’empresse de corriger une erreur de jugement : je n’ai absolument pas montré mes fesses au public, je me suis seulement retourné pour saluer les artistes sur le plateau.
    Désolé si l’on a pu croire à une réaction aussi brutale de ma part !
    Pour le public, j’ai au contraire envoyé un grand baiser général, comme vous l’avez sûrement remarqué.

  5. Numa Sadoul, agressif avec le public et qui plus est en lui montrant ses fesses ??? CERTAINEMENT PAS, il le respecte trop et ce, depuis bien longtemps.
    S’il s’est retourné un bref instant dos au public à la fin des représentations, c’est pour s’incliner afin de remercier les artistes présents sur le plateau, les féliciter. Ensuite, malgré une salle un peu partagée, il envoie un baiser à ces spectateurs pour certains surpris par cette belle mise en scène créative…
    Est-ce un manque de respect à son public, à nous ?

  6. J’ai mené ma petite enquête auprès de l’Opéra-Théâtre de Metz et il est vrai que Numa Sadoul à en effet adressé un salut aux acteurs.
    Les allégations selon lesquelles il aurait montré ses fesses sont totalement fausses, je tiens à le préciser.

    Il n’en reste pas moins un artiste que nous devons tous respecter, que son œuvre plaise ou non, et ne devons pas en profiter pour lui porter de blessants coups bas.
    J’attends avec impatience d’assister à sa prochaine mise en scène.

  7. Dont acte. M Sadoul regrette qu’on ait mal compris et c’est important.
    C’est vrai que la révérence était profonde…
    Et c’est la première fois que j’en vois une dos au public…
    Les chefs d’orchestre, de choeurs ou les metteurs en scène qui saluent les artistes le font d’un ample geste du bras.
    D’où ma surprise…
    Puisque j’ai applaudi comme je l’ai écrit, je prends également pour moi le baiser, qui en effet a suivi cette première réaction, vite maîtrisée et attends avec interêt votre prochaine oeuvre, car si elle est comme le Madame Butterfly, ce sera à pleurer de bonheur et d’émotion.
    Cela ne s’oublie pas.
    Mon commentaire était donc positif et marginalement critique. Dur métier, n’est-ce pas?
    Bien cordialement

  8. J’ai beaucoup aimé de nombreuses idées de Numa Sadoul: Don giovanni réprésentant direct des enfers, l’humour dans les photos de la scène du catalogue, le page « futur Don Giovanni », le corps peint, dernier repas de Don Giovanni, le commandeur Mercier dans la scène du cimetière.
    La mise en scène était à la fois créative , humble et respectueuse de Mozart ni Da Ponte. Je suis persuadé que si Mozart vivait aujourd’hui, il y aurait une mise en scène encore plus moderne.
    Je ne peux pas comprendre qu’on puisse siffler un tel travail!
    Enfin, je ne suis pas du même avis que John sur l’adaptation moderne. L’opéra, est à mon sens un art qui doit être dépoussiéré, qui doit évoluer, être mis en mouvement! Vive la création!

  9. J’avais eu un rôle dans cet opéra, à Metz, celui du pâge ^^ eh! oui, c’était moi! 🙂 j’ai aprécier d’être avec tous ces comédiens!

    Sans oublier Numa Sadoul qui est sans doute, l’un des meilleurs meteurs en scènes de tous les temps =D

    Merci de m’avoir choisi avec Max Ouzana, Numa, dans le rôle du pâge! ^^

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