Economie & emploi

France Transfo : enfin du concret pour les salariés de Schneider Electric

Les salariés de Schneider Electric, filiale de France Transfo, ont enfin obtenu des éléments concrets en matière de mesures sociales. Les salariés grévistes ont donc décidé de reprendre le chemin du travail dès ce vendredi 26 juin 2015.

En mai dernier, la direction avait notamment annoncé la fermeture de l’usine de Marange, qui emploie 90 salariés, et sa délocalisation en Pologne.

Des t-shirts à l'effigie de Schneider Electric brûlés sur la place par les salariés
Les salariés de Schneider Electric avaient manifesté à Metz le 15 juin dernier.

Les salariés ont obtenu gain de cause et ont signé un protocole de fin de conflit en fin d’après-midi du jeudi 25 juin 2015. Alors que la direction de Schneider Electric favorisait le reclassement, laissant une impression de « couteau sous la gorge » aux employés, les négociations sur les mesures sociales vont pouvoir commencer.

Alors que le reclassement des salariés vers d’autres sites, comme par exemple celui de Sarrebourg, demeure privilégié pour la direction de Schneider Electric, Hanifa Guermitti, déléguée CFE-CGC, affirme au sortir d’une nouvelle réunion que les salariés qui le souhaitent pourront partir avec « une enveloppe intéressante », sans donner plus de détails puisque le montant varie en fonction des profils.

Un exemple nous est donné, celui d’un salarié de 46 ans qui aurait une vingtaine d’années d’ancienneté qui ne souhaiterait pas être reclassé pourrait repartir avec une enveloppe de 50 000€.

Un début de négociations compliqué

Dans la matinée du mardi 23 juin 2015, ils étaient environ 130 à s’être déplacés au siège social de Schneider Electric, situé à Rueil-Malmaison, près de Paris. Là, la direction leur a promis une enveloppe de minimum 8 millions d’euros d’investissements pour les sites d’Ennery et de Maizières-lès-Metz (qui regroupent environ 400 salariés), entre machines de productions et informatique.

« Une déclaration d’intention » plus qu’une vraie promesse pour Alain Occhs, délégué syndical CFE-CGT. Les salariés attendaient surtout des éléments sur l’accompagnement social du PSE, mais étaient repartis de Paris bredouille. Là encore, les élus syndicaux ont fini par obtenir un suivi de cet investissement sur 3 ans et d’y être associés.

Le volet des négociations concernant les mesures sociales peut désormais s’ouvrir. La prochaine réunion est prévue le 2 juillet 2015.

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