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Délinquance à Metz : 40 805 interventions en 2011

logo metzLe bilan 2011 de l’évolution de la délinquance à Metz a été présenté le 6 février 2012 par l’adjointe au Maire chargée de la Sécurité et de l’Etat Civil, et le Commissaire Divisionnaire, Directeur Départemental Adjoint de la Sécurité Publique.

Le bilan 2011, établi par le Comité Local de la Prévention de la Délinquance, indique sur l’ensemble de la commune messine une baisse de près de 4%, soit 500 faits en moins sur l’année.

Il s’agirait du meilleur chiffre réalisé à ce jour sur les cinq dernières années. Au Centre-Ville, il en va même d’une baisse de 10%.

La baisse concerne les attaques aux biens, qui ont diminué de 2% et les attaques à l’intégrité physique avec une baisse de 5%.

40 805 interventions en 2011 à Metz

La ville de Metz s’étend sur 42km2 et compte 126 000 habitants.

Près de 350 kms de voirie publique et 52 000 m2 de zone piétonnière sont à la charge des 85 policiers municipaux déployés sur le territoire.

Malgré une baisse des chiffres de 4%, 40 805 interventions ont tout de même été effectuées en 2011, tous quartiers de Metz confondus.

Mais ce nombre est plutôt rassurant lorsqu’on le compare à celui de 2008 qui annoncait seulement 19 102 interventions, soit une hausse de plus de 113 %.

Sachez cependant qu’une intervention ne donne pas obligatoirement lieu à une verbalisation. L’intervention peut être, une prise de contact, une action préventive, un déclenchement d’alarme, une fiche mission ou encore une interpellation.

Une intervention découle d’une demande écrite ou verbale émanant d’un administré ou des rangs supérieurs.

Interventions sur les quartiers de Metz - Comparatifs de 2008 à 2011

Une réorganisation de la Police Municipale

La Police Municipale assure l’application des arrêtés municipaux et un rôle de police de proximité. Elle permet notamment une présence préventive et dissuasive mais aussi aide et assistance. Elle a également pour mission de relever toutes les infractions de type contraventionnel et délictuel, etc.

A Metz, la Police Municipale installée depuis 2010 au n°57 rue Chambière , dispose de 85 policiers municipaux.

La réorganisation opérée par la Police Municipale, notamment au niveau de la répartition de ses effectifs (patrouilles en îlotage et la mise en place de permanences d’agents de police municipaux) pourrait expliquer les chiffres du bilan 2011.

Le 1er juin 2008, la Municipalité installe des permanences de la Police Municipale dans les Mairies de Quartiers. A compter de cette date, 1580 permanences ont été assurées : 868 doléances entendues, traitées et résolues (au 31 décembre 2011).

Le 1er juin 2009, a eu lieu la création de l’Unité de Quartier. L’Unité de Quartier a l’objectif d’assurer une présence quotidienne (365 jours/an), dans tous les quartiers, aux heures de vie de la cité.

Présence sur le terrain de la Police de Proximité à Metz, suivant les horaires de vie de la cité
Présence sur le terrain de la Police de Proximité à Metz, suivant les horaires de vie de la cité

De plus, une permanence est tenue 24h/24 au poste de commandement et trois plages de temps de travail permettent une présence optimale aux heures de fréquentation importante.

Collaboration entre Police Municipale et Police Nationale

Au niveau national, la sécurité publique s’est améliorée grâce à la collaboration entre Police Municipale et Police Nationale.

Sur la Ville de Metz, cette collaboration est visible depuis 2008. Des actions communes permettent de mobiliser des effectifs policiers importants et de procéder à des interventions ciblées.

opérations communes entre police nationale et police municipale
Evolution du nombre des opérations communes entre Police Nationale et Police Municipale à Metz

Les opérations communes sont passées de 3 en 2008 à 66 en 2011 (dont 39 au Centre-Ville et 27 dans les Quartiers).

Selon le bilan 2011 du Comité Local de la Prévention de la Délinquance, la délinquance à Metz est en baisse.


Source : Ville de Metz

5 commentaires

  1. En tant que média « indépendant » de la municipalité, il serait bon que vous ayiez un regard plus critique sur les commentaires effectués par celle-ci au sujet de l’évolution de la délinquance à metz.

    Les chiffres parlent d’eux mêmes:+113% d’interventions en 4 ans! Donc à priori une augmentation importante de la délinquance, une corrélation existant entre actes des délinquance et interventions policières…
    Chaque messin peut d’ailleurs constater au travers des articles de la presse et de visu (le samedi apm notamment au centre-ville) cette augmentation de la délinquance et de l’insécurité qui règne dans notre ville.
    je pense, par conséquent, si vous ne voulez pas être considérés comme les porte-parole de la municipalité,il conviendrait que vous analysiez les chiffres (qui , à priori ne sont contestés par personne) pour en tirer des conclusions plus nuancées (voire inverses à celles qui figurent dans votre article).
    .

    1. [NDLR] Je vous cite « il conviendrait que vous analysiez les chiffres […] pour en tirer des conclusions plus nuancées (voire inverses à celles qui figurent dans votre article). »

      >> C’est à dire plus conforme à votre vision des choses ?

      La zone de commentaires où vous vous exprimez est, justement, faite pour permettre à chacun de donner sa vision des choses, son interprétation des chiffres, les éléments à sa disposition pour alimenter le débat ou en enrichir le contenu.

      La conversation, la critique et l’échange de points de vue se passe ici. Nous vous remercions de l’utiliser et nous vous encourageons à poursuivre.

      Votre intervention ci-dessus aura permis à chacun de comprendre que certains ont d’autres points de vue sur ces chiffres.

      Car aux chiffres on fera dire ce que l’on veut : verre à moitié vide ou verre à moitié plein ?

      Notre position de média indépendant ne signifie pas que nous nous arrogions d’office le droit de nous opposer délibérément à toutes les informations qui nous sont transmises (au sens s’opposer par principe, même si c’est uniquement pour faire comprendre que nous sommes indépendants), ou plus simplement que nous soyons par définition un média d’opposition. Tout simplement parce qu’avant de parler, voire même de déblatérer comme nous pouvons le lire ou l’entendre un peu partout, nous nous demandons d’abord si nous avons les moyens d’émettre une critique fiable.

      Nous critiquons si nous avons les éléments en notre possession pour le faire, sinon, nous portons l’information à la connaissance de nos lecteurs, et eux-même (vous en êtes la preuve vivante) la critiquent s’ils le souhaitent, avec une expertise plus ou moins grande, plus ou moins de vision partisane, d’a priori, de données fraîches, caduques ou dont la provenance n’est pas toujours vérifiable.

      Lorsque nous estimons qu’une information n’a pas sa place ici, ou qu’elle vise à tromper nos lecteurs, nous ne la publions tout simplement pas.

      « Média indépendant » signifie que les articles publiés ici ne sont pas rédigés par un support sous influence politique ou institutionnelle, ce qui n’est pas nécessairement le cas de tous les supports d’information.

      Monsieur « Jean », nous avons fait le choix de la neutralité pour le moment. Cette position est parfois difficile à tenir, encore plus complexe à expliquer, et nous sommes désolés que cela vous frustre, mais nous espérons que vous comprendrez que ce choix a vocation à permettre l’expression de chacun.

      1. suite à votre réaction concernant mon commentaire, je comprends tout à fait, en raison de vos (modestes) moyens, que vous ne puissiez pas aller au-delà de la reproduction, totale ou partielle, de l’information brute qui vous est communiquée par un vecteur donné (services de l’Etat,commune, association…) et que vous hésitiez à la commenter, ce rôle étant en fait dévolu au lecteur que je suis.
        Jouant ici (grâce à vous) ce rôle, je continue à m’étonner que la délinquance globale puisse baisser en un an de 4% à Metz alors que les interventions ont, elles progressé de 6,36% (de 38362 à 40805 entre 2010 et 2011).
        On fait effectivement dire aux chiffres ce qu’on veut!
        je vais essayer de me procurer le bilan établi par le comité local de prévention de la délinquance pour en savoir plus…et comprendre…

        1. Vous vous méprenez sur le traitement que nous faisons de l’information, qui ne se limite certainement pas à un vulgaire copié/collé tel que vous le décrivez.

          Vous vous méprenez également sur le fait que nous nous reposions « que » sur nos lecteurs pour les commenter.

          Pour quelle raison avez-vous une si piètre opinion de ce support sur lequel, pourtant, vous naviguez et acceptez de prendre du temps pour commenter ?

          Nous ne déblatérons simplement pas sur certains sujets si notre analyse doit donner une vision partisane ou potentiellement déformée par nos propres a priori. Et pour l’analyse des chiffres, c’est exactement ce qu’il se passe.

          Visiblement vous n’avez pas la totalité de ces chiffres en main, donc vous donnez ici une opinion très tranchée, sur la base d’éléments que vous ne maîtrisez pas encore, ou pas suffisamment pour être réellement certain de ce que vous suggérez. C’est exactement cela que nous voulons éviter au niveau de la rédaction, de ce qu’elle écrit, pour permettre à tous nos lecteurs de le faire en toute liberté.

          Vous exprimez un ressenti, vous le partagez et vous avez raison. Accordez-nous, si vous le voulez bien, le droit d’avoir notre propre vision de l’éthique quant à son traitement, et de ne pas, sous prétexte que nous sommes un média, suivre certaines façons de faire qui ne correspondent à notre avis plus aux attentes d’un lectorat en recherche d’honnêteté, de neutralité, et de mesure.

  2. Les chiffres parlent d’eux mêmes:+113% d’interventions en 4 ans! Donc à priori une augmentation importante de la délinquance, une corrélation existant entre actes des délinquance et interventions policières…

    mais corrélation n’est pas causalité. L’insécurité n’est pas dûe aux intervention et pas davantage la sécurité dans nos quartiers

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