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Dissolution de la Faction Metz et des Boulogne Boys de Paris

Les décrets prononçant la dissolution des Boulogne Boys et de la Faction Metz ont été publiés au Journal Officiel samedi dernier.

C’est jeudi 17/04 que la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie avait annoncé cette dissolution suite aux différents évènements qui ont émaillé le championnat de France ces dernières semaines.

La Faction Metz, est « punie » suite aux incidents lors de la rencontre Lyon-Metz du 23 février 2008, précisant notamment « les gestes de salut hitlérien » et « les chants nazis » entonnés par des membres de ce groupe lors du match, auxquels sont ajoutés les « embuscades » et jets de projectiles du 16 février, contre un bus de supporters de Valenciennes.

A noter que la Faction Metz (créée en 2006) s’est autodissoute début mars, et qu’elle n’était pas constituée en association.

Les Boulogne Boys parisiens quant à eux, subissent cette sanction suite à « l’affaire » de la banderole injurieuse du Stade de France, le 29 mars 2008, lors de la finale de la Coupe de la Ligue PSG-Lens. A la lecture du décret, on découvre une liste détaillée « d’actes répétés de violence ou d’incitation à la haine ou à la discrimination » lors de rencontres sportives au cours des saisons 2006-2007 et 2007-2008.

Les supporteurs des groupes dissous pourront continuer individuellement à se rendre au stade, sauf ceux qui sont frappés, dans le cadre d’un autre dispositif prévu par la loi, d’une interdiction administrative.

Certains soulignent que le dispositif de dissolution peut-être handicapant pour les responsables de la sécurité d’un club, qui préfèrent dialoguer avec des interlocuteurs identifiés.

Pour M. Thiriez, président de la Ligue de football professionnel, « la symbolique est très importante, car elle montre une politique de fermeté ». Il ajoute que « cette mesure n’est pas que symbolique. La loi prévoit des sanctions très lourdes, jusqu’à un an de prison, en cas de tentative de reconstitution du groupe, sous une forme ou une autre. »

Au final, on en oublierait presque que nous parlons d’actes ayant eu lieu dans une enceinte sportive, symbole à priori de respect, de fair-play et de festivité.


Source : AFP

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