Culture & spectacles

Le jour se lève Léopold ! à l’Opéra-Théatre de Metz

Les 6 et 7 mars, l’Opéra-Théâtre de Metz  accueille la célèbre pièce de théâtre de Serge Valletti « Le jour se lève Léopold »

Horaires:
6 mars 2009 à 20H30
7 mars 2009 à 20H30

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Serge Valletti

 
Serge Valletti est né à Marseille en 1951. 
Il est à la fois acteur, auteur et metteur en scène.

Dans les années 1970, Valletti auteur a beaucoup écrit pour Valletti comédien à tel point qu’on a cru que ses textes ne pourraient pas se passer de son inimitable style de jeu.

Or avec Le jour se lève Léopold ! (1988) mis en scène par Chantal Morel arrive sur scène une profusion de personnages qui supportaient d’être pris en charge par d’autres acteurs si bien que d’autres pièces suivirent.

Valletti n’est pas un auteur régionaliste mais il se souvient qu’il est du Sud. Son écriture doit beaucoup au goût de la conversation dont font preuve ses personnages, volontiers prolixes et toujours prêts à fournir nombre de détails.

Cette loquacité s’accompagne souvent d’une logique obstinée, si bien que les textes de Valletti rompent avec le paysage théâtral contemporain et qu’on pourrait le classer du côté des auteurs comiques.

Souvent son humour se double d’une nostalgie secrète, de quête intime qui rend son univers très particulier.

 

La Pièce

Sur une mise en scène de Michel Didym

L’ histoire se passe entre le coucher du soleil et le petit matin. Une histoire de copains. Dès qu’ils le peuvent, ils se retrouvent au bord de la mer. La mer Méditerranée puisque la pièce est de Serge Valletti, Marseillais fièrement assumé.

Pour Michel Didym, qui la met en scène, ce pourrait être ailleurs. En tout cas, un endroit où l’on se retrouve ensemble, où l’on se parle en ramassant des coquillages. Un espace illimité et proche, à portée de regard, de main et de promenade, capable de déployer les forces de l’imagination.

L’invention, les personnages de Serge Valletti n’en manquent pas, qui sont capables, par exemple, d’entretenir un dialogue avec un chien imaginaire. Quant à savoir s’en servir positivement, c’est une autre affaire. Essaient-ils une légère escroquerie, à peine une blague, qu’elle échoue lamentablement.

Leurs tours de magie les plus évidents ratent. Si bien que le mariage auquel ces tours servent d’attraction frôle le canular. Ce n’est pas grave. Finalement rien n’est grave. Sinon l’amour peut-être, ou bien encore la mort. Mais c’est à peine s’ils y croient. Alors quand le jour se lève, quelqu’un en mourra, « en pardonnant tout à ceux qui ne lui ont rien fait ».

Distribution

Avec Olivier Achard, Quentin Baillot, Alexandra Castellon, Guillaume Durieux, Alain Fromager, Jean-Claude Legay, Catherine Matisse, Christophe Odent.
 
Musique: Philippe Miller et Mathias Lévy
Scénographie: Laurent Peduzzi
Costumes: Christine Brottes
Maquillage: Sophie Niesseron
Lumières: Olivier Irthum
Son: Pascal Flamme
Assistant mise en scène: Noureddine El Ansari


Sources : Opéra-Théâtre de Metz, Evène.fr

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