Les chiffres de la sécurité routière en Moselle pour l’année 2013 viennent d’être communiqués. Le bilan est encourageant : le taux de mortalité sur les routes a baissé, puisqu’en 2013, on dénombre moins de tués, moins d’accidents et moins de blessés.
Au 31 décembre 2013, on comptabilisait 41 tués (-31.7%), 451 accidents (-8.3%) et 563 blessés (-7.4%). Pour rappel, en 2012, le département a comptabilisé 60 tués, 492 accidents et 608 blessés.
À l’échelle de la Lorraine, il y a une baisse de 24% en 2013 et en France, cette baisse représente un recul de 11% sur l’année 2013.
En moyenne en 2013, on relève 2 à 4 tués par mois en Moselle, sauf pour le mois d’octobre au cours duquel 13 tués ont été recensés, dont 4 jeunes dans le seul accident de Creutzwald le 11 octobre 2013.
Voici la répartition du nombre de tués sur les routes en Moselle en 2013 :
Parmi les personnes qui ont perdu la vie lors d’un accident, 25 étaient âgées de 25 à 65 ans. 22 accidents mortels sur 41 ont impliqué un véhicule léger.
Ces accidents ont la majeure partie du temps été causés par les conducteurs suite à des fautes de priorités ou un taux d’alcoolémie trop élevé, comme le démontre le graphique suivant :
Prévention et contrôle
En 2013, 80 actions ont été financées par la Préfecture de la Moselle pour un coût total de 60 000€. Parmi elles, on compte :
- Une aide à l’association FOMAL à Hayange pour une auto-école à vocation d’insertion sociale : 5 000€
- La piste d’éducation routière de Metz : 1700€
De plus, une quarantaine d’actions de sensibilisation ont été menées dans les collèges et lycées au cours de l’année 2013.
Les contrôles en Moselle en 2013
De janvier à fin novembre :
- 205 178 contrôles d’alcoolémie en 2013
- 198 844 contrôles d’alcoolémie en 2012
Soit +3,2%.
- 2 875 contrôles de stupéfiants en 2013
- 2 440 contrôles de stupéfiants en 2012
Soit + 17,8%.
Les chiffres de la sécurité routière en Moselle sont encourageants pour l’année 2013. Le taux de mortalité sur la route a baissé : 31,7% de tués en moins par rapport à 2012.
Merci beaucoup d’avoir fourni *toute* l’info : cela permet de tempérer un poil les clameurs de la ligue contre la « violence » routière !
Sanctionnons les comportements dangereux avant tout, ensuite on parlera vitesse.