Les Archives municipales présentent l’exposition-témoignage « Renaissance du Vieux Metz : genèse d’un combat » du 7 au 17 septembre 2010 à l’église des Trinitaires.
Cette exposition-témoignage est reconduite aux Archives municipales 1-3 rue des Récollets à Metz du 1er février au 28 avril 2011. Les horaires d’ouverture sont du lundi au jeudi de 10h à 17h.
Dans les années 1950 et 1960, Metz était alors la capitale d’une Lorraine industrielle en pleine prospérité.
L’époque est marquée par d’importants programmes de rénovation urbaine. Entre 1949 et 1965, plus de 10 000 logements sont construits ou aménagés. Le paysage de la ville est modifié de façon irréversible.
Des articles de presse, des photos personnelles, des correspondances, plongent le public dans le patrimoine messin d’antan.
L’exposition est teintée d’un brin d’amertume et de tristesse pour ce qui a été perdu et l’émotion que provoquent les compagnons disparus.
Face aux destructions, des messins décident de créer l’association Renaissance du Vieux Metz le 11 mars 1970 afin de sauver de l’oubli les trésors architecturaux.
François Feuga, l’un des fondateurs de l’association, retrace l’histoire de la ville avec ses déception et ses victoires.
L’exposition est organisée en partenariat avec les Archives municipales, le service Patrimoine culturel et la Direction de la communication.
Renseignements
Horaires :
– de 13h à 18h (fermé dimanche et lundi)
samedi 18 et dimanche 19 septembre : de 10h à 13h et de 14h à 18h
L’église des Trinitaires
2 rue des Trinitaires, 57000 Metz
Les Archives municipales à Metz (1-3 rue des Récollets) reconduisent l’exposition-témoignage « Renaissance du Vieux Metz : genèse d’un combat » en 2011, du 1er février au 28 avril.
A part l’avis sur cette exposition, terminée, émouvante et même éprouvante, pratiquement rien sur le web sur cette période scandaleuse de l’histoire messine (pire que la guerre question destructions, n’est-ce pas messieurs Mondon et Rausch).
Vous voyez cette belle photo, qui fait réver… et bien c’est le Pontifroy; et à part 5 ou 6 bâtiments officiels religieux ou civils, il n’y a plus rien de cela, que des bâtîments ineptes et des espaces vides, dédié au Dieu Voiture et à n’importe quoi! Que c’est à pleurer…
Si vous disposez de photos intéressante pour appuyer vos propos, n’hésitez pas à les transmettre à la rédaction !
Désolé mais je n’ai pas de photos. Il suffit de voir cette photo et de comparer avec le Pontifroy d’aujourd’hui… et aussi de revoir cette expo (bientôt sur le site de la ville de Metz il parait) ou de contacter Renaissance du Vieux Metz dont je ne fais pas (encore) partie…
Oui c’est bien triste tout cela. A quand un ouvrage retraçant toutes ces pertes (Pontiffroy, Saint-Ferroy, Saint-Jacques, Coislin ou Tanneurs…)? Je serai intéressé!
A Nancy (qui n’y a pas été de main morte non plus même si les intérieurs sont généralement mieux préservés je ne sais pas pourquoi d’ailleurs), il y a eu la sortie d’un ouvrage l’année dernière sur le très regretté quartier Saint-Sabstien mais cela manque encore de plus de photos d’immeubles, de leurs intérieurs, de leurs cours, des trames urbaines…
Enfin, quand on voit les infos de l’époque on nous annonce que tout le monde sera fier de ce beau quartier. Demandons aux nancéiens aujourd’hui, même les moins experts en bâti ancien trouvent ce quartier d’une laideur telle que ses services ne peuvent la compenser…
Enfin, au nom de la prétendu modernité mais surtout au nom du profit à court et de l’inculture généralisée on continue les destructions mais c’est plus discret, moins spectaculaire mais dans nos villages notamment on arrache, on transforme, on sabote, on vandalise et on trouve ça superbe… C’est rose, c’est verts, ici une porte PVC, là une porte de garage et du béton pour la grange, et bien sûr des pavillons aussi ostentatoires qu’ils sont laids… Le chemin est encore long et peu à peu c’est notre région qui perd son âme.
Pour ceux qui ne connaissent pas cette vidéo :
http://la-lorraine-se-devoile.blogspot.com/2009/03/quartiers-anciens-de-metz.html
Rien à dire mais des paroles à méditer encore aujourd’hui. Le développement durable c’est habiter un bâti en matériaux naturels, qui dure dans le temps, qui est dense et compact, à proximité des services et de l’emploi, où il y a du lien social… bref, nos vieux quartiers sont les plus durables qui existent.