Culture & spectacles

Un de la canebière à l’Opéra-Théâtre

L’ Opéra-Théâtre de Metz propose les 27, 28 février et 1er mars une Operette Marseillaise de Vincent Scotto: Un de la Canebière

Horaires :

Le vendredi 27 février à 20h30
Le samedi 28 février à 20h30
Le dimanche 01 mars à 15h00

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Vincent Scotto

 

Né le 21 avril 1874 à Marseille, Vincent Scotto aura été le témoin de  La Belle Epoque , des « Années Folles  et du début de la  l’après-guerre.
Compositeur populaire aux mille succès, il a été souvent brocardé pour sa méconnaissance de la musique. Ce qui paraît excessif, car, s’il n’a pas effectué d’études musicales poussées, Scotto a néanmoins étudié la musique chez les frères Maristes. Cette culture musicale a été confirmée par Paulette Zévaco qui, de 1927 à la mort du compositeur, harmonisa ses mélodies. 

Vincent Scotto, l’homme au 4000 chansons, aurait composé, d’après ses biographes, une soixantaine d’opérettes.
Parmi toute cette production, les opérettes marseillaises  tiennent une place de choix. Leur nombre atteint la dizaine, mais trois d’entre-elles se détachent du lot : Au pays du soleil, Trois de la Marine et Un de la Canebière qui représentent le  » tiercé  » gagnant. Ce sont sans nul doute les meilleures, même si les deux premières ne sont reprises aujourd’hui qu’en de rares occasions.
 

« Je laisse tout Wagner pour une chanson de Vincent Scotto. »
Georges Brassens
 

 

L’ Operette 

En deux actes et dix tableaux sur un livret d’Henri Alibert et René Sar.

Quatrième opérette marseillaise de Vincent Scotto, Un de la Canebière est née aux Célestins de Lyon le 1° octobre 1935. La période de  » rodage  » terminée, l’ouvrage rejoint la capitale le 18 octobre (Bobino).
Après cinq mois de succès, suivis d’une escale au théâtre de l’Européen, l’Operette investie les Variétés le 3 avril 1936. Cette scène deviendra le temple de l’opérette marseillaise et le restera une dizaine d’années.

Le rôle de Tante Clarisse révéla Rellys au public parisien. À ses côtés, Alibert et Mireille Ponsard connurent également un vif succès.  Un de la Canebière fut représenté dans toute la France, en Afrique du Nord, en Belgique et en Suisse. Paris en fit une reprise en 1952 (Bobino).
Le cinéma s’empara de l’opérette. Elle fut tournée en noir et blanc avec Alibert, puis en couleur avec Marcel Merkès (1956). À la Télévision, Henri Spade (1960) et Francis Lopez, vingt ans plus tard, réalisèrent Un de la Canebière

Premier Acte :

Marseille, 1930.

Sur la Corniche, le port du vallon des Auffes abrite de joyeux pescadous, parmi lesquels Toinet, petit patron pêcheur, qui forme avec ses camarades Girelle et Pénible, un trio inséparable. Débordant d’optimisme, les trois amis espèrent bien qu’un jour, ils pourront faire bâtir sur la colline, une usine, où seront mises en boîte, les sardines de leur pêche. La tante Clarisse, a bien été contactée par son neveu Pénible pour financer l’opération, mais jusqu’ici, elle a toujours refusé.

En attendant que se réalise ce rêve, Pénible cherche surtout comment séduire Margot, une corpulente marchande de légumes d’une bonne quarantaine d’années, dont il est amoureux. En vain, car le cœur de Margot ne bat que pour Girelle, Girelle qui dédaigne l’amour de cette matrone envahissante.

Lorsque l’action débute, Toinet et Girelle viennent de passer une bonne partie de la nuit dans un dancing, où ils ont fait la connaissance de deux jolies filles, Francine et Malou. L’imagination et le champagne aidant, les deux pescadous se sont fait passer pour les directeurs d’une usine de conserves, et les jeunes filles pour des stars de cinéma.

 


Sources : Opéra-Théâtre de Metz, filmdefrance.com, ANAO

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