Economie & emploi

Label French tech : le sillon lorrain sera fixé en juin pour LORnTECH

Les Lorrains ont appris, lors d’une rencontre qui s’est déroulée au ministère de l’économie à Bercy ce 11 février 2015, la date de la prochaine et dernière salve de labellisations French Tech.

Face à Axelle Lemaire, la Secrétaire d’Etat en charge du numérique, et à ses collaborateurs en charge du dossier French Tech, une brochette de 8 lorrains avait fait le déplacement.

A gauche la Secrétaire d'Etat et son équipe, en face et à droite, les acteurs du sillon lorrain. Source : LorNtech
A gauche la Secrétaire d’Etat et son équipe, en face et à droite, les acteurs du sillon lorrain. Source : LORnTECH

Dans la délégation, pas moins de 2 députés maire (Anne Grommerch pour Thionville et Michel Heinrich pour Epinal), un sénateur et Président de région (Jean Pierre Masseret), un ancien ministre Président du Grand Nancy (André Rossinot), un maire en charge du développement économique de Metz Métropole (Dominique Gros), 2 chefs d’entreprises du secteur du numérique (Hervé Obed pour Proconsultant informatique et Gilles Caumont d’Adista) et Frédéric Schnur, président de l’association Grand Est Numérique (et cofondateur de Tout-Metz).

La Lorraine unie autour du sillon lorrain et derrière ses entreprises du numérique, était venue présenter les qualités de  » LORnTECH « , le dossier de candidature du sillon au label « French Tech », qui rassemble les villes de Thionville, Metz, Nancy et Epinal sous une seule et même bannière.

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French Tech ?

La «French Tech» désigne tous ceux qui travaillent dans ou pour les start-up françaises en France ou à l’étranger. Les entrepreneurs en premier lieu, mais aussi les investisseurs, ingénieurs, designers, développeurs, grands groupes, associations, médias, opérateurs publics, instituts de recherche… qui s’engagent pour la croissance et le rayonnement international des start-up.

Le Gouvernement a créé l’Initiative French Tech fin 2013 avec pour objectif de labelliser des métropoles et de leur donner les moyens de rayonner à l’international, de cofinancer des accélérateurs de start-up privés et de fédérer les acteurs français de la scène tech.
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Alors que les premiers échanges d’information ont débuté en janvier entre la mission French Tech et le sillon lorrain sur le volet technique du dossier, la délégation a profité de la rencontre avec Axelle Lemaire pour affirmer l’intérêt stratégique du label pour les entreprises et les porteurs de projets de l’écosystème numérique lorrain, pour la région Lorraine toute entière, mais aussi pour la France.

La carte des premières métropoles labellisées, et la position géographique stratégique du dossier lorrain. Source : gouvernement.fr
La carte des premières métropoles labellisées, et la position géographique stratégique du dossier lorrain dans un espace encore vide de tout label. Source : gouvernement.fr

Verdict en juin

Le dossier LORnTECH a été déposé au ministère de l’économie au mois de novembre dernier, juste avant l’annonce de la première salve de villes labellisées, dont les candidatures avaient quant à elles déjà été déposées plusieurs mois auparavant.

Anne Grommerch, en charge du volet numérique au sein du sillon lorrain, faisait le point à notre micro sur ce sujet dans notre article de décembre dernier :

Au cours des prochaines semaines, la mission French Tech va auditer le dossier LORnTECH, demander des précisions et pointer du doigt les éventuels aspects à renforcer. Plusieurs rencontres entre l’équipe French Tech d’Axelle Lemaire (parmi lesquels David MONTEAU, le directeur de la mission French Tech, présent lors de la réunion à Paris) et les acteurs du dossier lorrain seront organisées dans une démarche d’instruction et de co-construction.

Au terme de ce processus, une version 2 du dossier sera validée, et servira de base définitive à la candidature du sillon pour l’obtention du label.

Au mois de juin 2015, la Secrétaire d’Etat en charge du numérique dévoilera la seconde et dernière liste de projets labellisés « French Tech » pour la France entière.

Le projet lorrain, dont le dossier semble déjà tenir la route, saura alors s’il en fera partie, ou pas. Il en sera de même pour l’Alsace, seule autre candidature à l’Est, déposée in extremis début février 2015.

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