Au début du mois de décembre, une triste nouvelle est venue perturber le quotidien des 142 salariés de l’usine Depalor de Phalsbourg en Moselle : suite à l’incendie qui l’avait ravagée en juillet 2013, elle ne sera pas reconstruite, laissant ainsi près de 300 emplois directs et indirects confondus, sur le carreau.
Cette décision de fermeture définitive suscite la consternation de Patrick Weiten, le Président du Conseil Général de la Moselle, qui avait par ailleurs émis plusieurs propositions lors d’une réunion de crise en juillet dernier, dont celle d’inscrire le développement de l’entreprise au Pacte Lorraine.
La décision prise à l’issue d’un comité d’entreprise, de fermer le site de PHALSBOURG de la société DEPALOR ne peut que susciter la consternation. Elle entraîne la suppression de 142 emplois directs et fragilise les entreprises sous-traitantes.
Le groupe Swiss Krono Group possède depuis 2007 l’usine de Phalsbourg, et si ce dernier se targue sur son site officiel d’employer plus de 500 personnes en France, il va désormais remercier près de 30% de cette masse salariale.
Selon P. Weiten, la priorité aujourd’hui est de créer les conditions d’un reclassement professionnel pour chaque salarié de Depalor.
M.Le Président Weiten fort de son image médiatique légitimement peut-être s’inquiète ou s’interroge, se place en arbitre d’un reclassement professionnel futur des 142 salariés de Dépalor. Que M.WEITEN n’oublie pas non plus tous ses agents, mis sur le carreaux progressivement face à des demandes de reclassement et qui font face à des incohérences et interlocuteurs bien rodés et politiquement bien formés. Le clientèlisme et la sourde oreille fait aussi partie du Conseil Général. Protéger les intérêts de ses propres agents serait selon moi montrer l’exemple. Enfin……