Une manifestation se tenait ce jeudi 6 février à Metz, à l’appel de différentes organisations syndicales.
En ligne de mire : la politique actuelle du gouvernement et ses réformes, qui passent visiblement mal auprès de certains.
Après s’être regroupés sur la place Mazelle, les manifestants ont emprunté le boulevard pour remonter l’avenue Foch.
Les revendications se sont concentrées sur la défense de l’emploi et des salaires, un credo classique.
Bidons martelés, sifflets, sirènes, et camionnette sonorisée ont fait de leur mieux pour attirer l’attention sur la manifestation.
Utilisant la voie des bus pour rejoindre la rue serpenoise depuis le début de l’avenue Robert Schuman, le défilé à bloqué quelque peu la circulation des bus.
Globalement, les perturbations sont restées peu importantes, y compris sur la circulation des voitures.
Au coeur du défilé, assez peu d’énergie pour reprendre les slogans hurlés depuis la voiture son.
Aucun ne parle de résignation, mais les mots « souffrance » et « peur » sont au coeur du discours des militants.
Au sein du cortège, on identifie différents groupes venus défendre leurs intérêts.
Les manifestants n’ont pas pu finir leur manifestation, comme c’est parfois le cas, sous les fenêtres du préfet. La prise de parole a donc été effectuée devant l’opéra théâtre, avant que les manifestants ne se dispersent.
Un défilé bruyant, mais calme, comme le dispositif d’encadrement de la police, discret et relativement léger, le laisser présager.
Le même type de manifestation s’est déroulé en même temps dans d’autres villes de France.
