Actualité locale & société

Des déchets nucléaires en Lorraine?

radioactive L’Agence nationale des déchets radioactifs (ANDRA) recherche des lieux de stockage pour des déchets radioactifs.

Ces déchets sont qualifiés de « faible activité vie longue » (FAVL).

3115 communes ont ainsi été sollicitées, et notamment certaines en Lorraine.

Leur sélection a été effectuée sur critères géologiques.

Il semblerait que la Lorraine dispose de sols propices au confinement de ces déchets.

Pour le moment la liste des communes n’est pas confirmée.

D’après les collectifs contre l’enfouissement des déchets radioactifs, les cantons concernés seraient :

– en Moselle : Albestroff, Boulay, Bouzonville,Château-Salins, Delme, Dieuze, Faulquemont, Freyming-Merlebach, Fénétrange, Freyming-Merlebach, Grostenquin, Metzervisse, Pange, Réchicourt le Château, Sarralbe, Sarreguemines-campagne, Verny, Vic sur Seille, Vigy

– en Meuse : Spincourt, Etain, Charny-sur-Meuse, Montfaucon d’Argonne, Verdun, Souilly, Fresnes-en-Woëvre, Vigneulles-les-Hattonchâtel, Saint-Mihiel, Commercy, Gondrecourt-le-Château, Damvillers, Dun-sur-Meuse, Montmédy, Vaucouleurs, Void-Vacon.

– en Meurthe-et-Moselle : Arracourt, Bayon, Blamont, Vézelise, Tomblaine, Lunéville, Lunéville Sud, Conflans-en-Jarnisy, Domèvre-en-Haye, Toul-Nord, Toul-Sud, Gerbéviller, Colombey-les-Belles, Harroué.

– dans les Vosges : Déjà connus : Bulgnéville, Charmes, Châtenois, Coussey, Dompaire, Lamarche, Neufchâteau, Mirecourt, etc.

Même si aucune confirmation n’a été donnée, les maires des villes concernées auraient déjà été contactés par L’ANDRA.

Ils ont jusqu’au 31 octobre 2008 pour donner leur réponse.

Plusieurs compensions leur auraient été promises en cas d’accord.

Les sites d’accueil devraient accueillir des déchets provenant du traitement de minéraux et des anciens réacteurs nucléaires.

Ils devraient être mis en service en 2019, selon la loi de juin 2006.

La France compte actuellement plus de 30 sites de stockage. Un nombre qui, semble-t-il est insuffisant.

En effet, selon la presse spécialisée, le besoin de stockage devrait représenter environ 1 million de m3 en 2020.

Ce besoin provient du démantèlement des centrales de la filière « uranium naturel-graphite-gaz » (UNGG) et des réacteurs CEA (arrêtés depuis 15 à 40 ans).

D’après l’Autorité de sureté nucléaire, plus d’une trentaines de sites d’installations nucléaires sont actuellement en phase de mise à l’arrêt définitif et de démantèlement.

L’état souhaite investir aujourd’hui dans des centrales nouvelles générations.

Il lui faut donc trouver des solutions pour traiter et stocker les déchets radioactifs des sites en voie de fermeture.

3 commentaires

  1. « ils devraient être mis en service en 2009, selon la loi de juin 2006. » En fait la mise en service, c’est pour 2019. Le volume annoncé est dans un premier temps, de 170 000 m3 …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page