Politique & social

Metz : la grève des cantines prend fin, un accord négocié avec les syndicats

Les syndicats CFDT et FA-FPT ont signé un protocole d’accord de fin de grève dans les cantines scolaires avec la ville de Metz. La municipalité s’engage à débloquer des moyens supplémentaires pour la restauration scolaire afin de répondre aux besoins croissants et d’assurer un meilleur accueil des écoliers.

La grève commencée le jeudi 14 mars prend fin dès à présent, alors qu’elle devait à l’origine durer une quizaine de jours. Cependant, la restauration scolaire sera encore perturbée demain en raison d’un appel à la grève national émanant de 8 syndicats de la fonction publique.

Photo d’archive.

L’accord conclu ce matin prévoit une augmentation des effectifs permanents d’agents d’encadrement à 360, contre 325 actuellement. Selon la municipalité, cette augmentation devrait prévenir toute situation de sous-effectif.

La ville s’engage également à mettre en place des solutions de court terme pour parer à l’urgence en attendant la réalisation de travaux d’extension et d’aménagement sur certaines cantines. 

De plus, des mesures ont été prises pour garantir de meilleures conditions salariales aux employés, avec une meilleure prise en compte de l’indemnisation du transport des agents d’encadrement et de la rémunération des ATSEM.

La crise des cantines, à qui la faute ?

Le maire de Metz, François GROSDIDIER, s’est félicité de l’accord conclu via un communiqué. Il en a profité pour critiquer les choix de la précédente municipalité, qu’il estime responsable de la situation.

La question locale porte sur la manière de répondre, au plus vite et au mieux, à la très forte augmentation de la fréquentation des cantines depuis la décision relative à la « cantine à 1 euro » en 2019, ce qui a fait exploser le nombre de repas servis, passant de 3000 à plus de 4000 chaque année.

communiqué de presse de François GROSDIDIER, maire de Metz

De son côté, le groupe UNIS dénonçait hier « l’amateurisme et l’irresponsabilité » de la majorité municipale, critiquant à la fois le manque d’investissement dans la restauration scolaire depuis 2019 et la gestion de la crise.

Faute d’avoir agi après une année 2023 catastrophique et ses nombreux « midis noirs », la majorité invente en pleine panique la cantine « do it yourself » en se défaussant totalement sur les parents.

communiqué de presse du groupe UNIS

Des réunions avec les syndicats sont prévues dans les mois à venir afin d’évaluer les avancées réalisées.

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