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1 an de retard sur les lignes de bus Lorraine-Luxembourg : pourquoi ?

Trois lignes de bus reliant la Lorraine au Luxembourg devaient être mises en place au printemps 2013 par le groupe DMA (Dupasquier Autocars).

Presque un an après, il n’en est toujours rien. Nous avons contacté Jonathan Margouët, le Président Directeur Général du groupe DMA, pour connaître les raisons de ce retard.

Photo : groupe DMA
Photo : groupe DMA

Il y a près d’un an, nous vous annoncions que 6 autocars devaient circuler sur 3 lignes de bus reliant certaines villes de Lorraine au Luxembourg, permettant ainsi une alternative aux abonnements Flexway proposés par les TER de la SNCF.

Cette initiative représenterait un réel atout pour les travailleurs transfontaliers qui, en dehors de l’agglomération thionvilloise, n’ont que le choix d’utiliser leur voiture ou le train.

En contactant le Président Directeur Général du groupe Dupasquier Autocars, nous apprenons que c’est au niveau de la construction des lignes qu’un retard a été pris.

Des communes peu coopératives

Si quelques communes comme Guénange et Corny-sur-Moselle ont joué le jeu en construisant des parkings-relais, d’autres sont apparemment moins joueurs.

Les raisons de cette mésentente sont encore inconnues mais les discussions avec les communes concernées devraient très certainement reprendre après les Municipales 2014.

Au jour d’aujourd’hui, une seule ligne sur les trois devrait être effective d’ici fin février ou début mars 2014. Il s’agirait de la ligne 3 qui devrait se composer de cette façon :

  • Saint-Julien-lès-Metz
  • Argancy
  • Ennery
  • Guénange
  • Luxembourg

À Luxembourg, 5 arrêts sont prévus :

  • Gare Routière
  • Quai Royal
  • Kirchberg Philharmonie-Mudam
  • Kennedy
  • Hôpital

Rappelons que DMA propose des tarifs plutôt attractifs qui permettraient une alternative aux pass Flexway de la SNCF. Les abonnements mensuels allant de 85€ à 120€ en fonction de la ville de départ contre des abonnements flexway pouvant coûter jusqu’à 133€.

Le tarif à la journée, quant à lui, devrait varier entre 10 et 20€.

En attendant que toutes les communes concernées répondent favorablement, les travailleurs transfontaliers devront se contenter encore quelques mois de prendre leur voiture ou de préférer le train.

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