Economie & emploi

Projet Skylander : l’état se désengage, la Région n’abandonne pas

La Région Lorraine, par l’intermédiaire de son président, Jean-Pierre Masseret, a affiché son soutien au projet Skylander, de la société d’ingénierie Geci International, après le désengagement de l’état dans celui-ci ; suite à un audit faisant apparaître un surcout d’environ 80 millions d’euros.

skylander
Le Skylander SK-105

Les principaux actionnaires du projet, à savoir L’Etat, la région Lorraine et des investisseurs privés, avaient convenu début février un accord sur le financement du programme sur une base ne dépassant pas 120 millions d’euros.

Un audit faisant état d’un besoin de financement d’environ 200 millions d’euros jusqu’aux premières livraisons de l’avion à hélice a rendu l’accord entre les différents partis caduc.

Les premières conclusions des experts font également état de la qualité technique de l’avion et du professionnalisme des équipes s’attelant au projet.

Pour Jean-Pierre Masseret, l’audit confirme la qualité en terme d’ingénierie ainsi que l’existence d’un marché pour Skylander. Conscient que lancer un avion n’est pas un exercice facile, pour autant, le Président de la Région Lorraine n’en démord pas et insiste :

« L’état peut contribuer à ce projet porteur d’avenir et d’emplois, pour un chiffre d’affaires estimé à plusieurs milliards. Ce n’est pas une question de 40 ou 50 millions d’euros, il y a un réel marché pour Skylander, le jeu en vaut la chandelle ».

M. Bitboul a lui ajouté :

« Je suis extrêmement serein sur la finalisation du bouclage financier du Skylander ».

La production selon Geci International s’élèvera à « 1.500 avions, répartis en 1.000 avions civils de remplacement des flottes actuelles, 200 avions civils liés à la croissance du marché et 300 avions de mission ». L’audit mise sur seulement 1.000 appareils, avec une cadence de 48 avions fabriqués par an, un rythme jugé insuffisant par le groupe.

Le PDG de Geci International, Serge Bitboul, a pour sa part considéré que :

« L’estimation des experts est réellement excessive, l’entreprise poursuit une négociation sur d’autres bases avec d’autres interlocuteurs.

La Région Lorraine, par l’intermédiaire de son président, Jean-Pierre Masseret, a affiché son soutien au projet Skylander malgré le désengagement de l’état.

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