Politique & social

Naturalisation à Metz : ils ont choisi d’être français

Ce mardi 22 avril 2016 à Metz, 86 personnes, de 27 nationalités différentes, se sont vues remettre leurs décrets de naturalisation et leurs pièces d’état civil des mains d’Emmanuel Berthier, préfet de la Moselle.

Un moment marquant pour ces personnes, parfois en France depuis de nombreuses années.

Adam Ahmad Al Bagdadi, (ici entre Thomas Scuderi et Emmanuel Berthier) obtient la nationalité française après huit ans passés dans l'Hexagone.
Adam Ahmad Al Bagdadi (ici entre Thomas Scuderi, adjoint au Maire de Metz, délégué à la citoyenneté et Emmanuel Berthier, préfet de la Moselle) obtient la nationalité française après huit ans passés dans l’Hexagone.

C’est une foule extrêmement hétéroclite qui était rassemblée, mardi après-midi, dans les Salons d’honneur de la préfecture de Moselle. Dans la salle, où les cris et les pleurs se mêlent aux discussions, l’excitation se fait sentir parmi les futurs naturalisés. A 17h, Emmanuel Berthier, préfet de la Moselle, prend la parole :

« C’est un moment important pour vous et la République car aujourd’hui, vous avez choisi d’être français, »

affirme-t-il en préambule.

Le fonctionnaire rappelle alors à l’assemblée « les droits, mais aussi les devoirs » que tout citoyen français se doit d’exercer, avant d’ajouter que la maîtrise de la langue française est essentielle.

« Nous aurons besoin de l’engagement de toutes les femmes et de tous les hommes pour construire la France du XXIème siècle. Votre choix nous honore pleinement, »

conclut-il.

Marseillaise et remise des décrets

Une fois la Marseillaise chantée, vient le moment tant attendu par la foule : la remise des décrets de naturalisation. Parmi les heureux élus, Ahmad Al Bagdadi. Originaire de la ville de Saïda (Liban), le jeune homme est arrivé en France il y a maintenant huit ans.

Un peu intimidé, celui qui se fait désormais connaître sous le nom d’Adam ne cache pas sa fierté :

« Venant du Liban, je connaissais déjà la culture française. Aujourd’hui, c’est une grande fierté d’être français car je suis très attaché aux valeurs de ce pays. »

S’il a choisi de venir dans l’Hexagone, c’est notamment pour ces universités, qui jouissent « d’une bonne réputation » dans son pays. Toutefois, Metz n’était pas son premier point de chute.

« Il y avait un partenariat entre mon université au Liban et Belfort, où j’ai fait mes études, »

explique-t-il.

Aujourd’hui à Metz, Adam Ahmad Al Bagdadi travaille chez Altran en tant qu’ingénieur mécanique, et il n’échangerait sa place pour rien au monde.

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