Voici une bien bête défaite du FC Metz à domicile face à Dijon. La deuxième d’affilée en championnat après celle face au Red Star.
En s’inclinant face au leader sur le score de 1 à 2, les grenats conservent certes leur 3ème place au classement du championnat de Ligue 2, mais se retrouvent d’un côté à 6 longueur de leur adversaire de ce jour, et de l’autre à égalité de points avec le Red Star, 4ème avec 30 points.
Pire, les grenats se retrouvent maintenant à portée de tir du 7ème, crédité de 28 points.
Le match
L’entame de match fut pourtant bonne, et le FC Metz dominateur. Le public a pu assister à des phases de jeu très intéressantes, les messins mettant en place des échanges techniques de très bonne facture.
Mais voilà, après 30 minutes et un but pris un peu contre le cours du jeu, les grenats ont retrouvé leurs mauvaises habitudes : mollesse voire même apathie à certains moments, attentisme, explosion du nombre de déchets techniques, manque de rage… inconstance érigée désormais en rituel pourrait-on croire.
Au retour des vestiaires, ce ne fut guerre mieux. Même si les 12.888 spectateurs ayant fait le déplacement jusqu’à St Symphorien n’ont tout de même pas assisté à des naufrages tels que celui connu face à L’AS Nancy il y a quelques semaines, il manquait toujours trop tôt dans la construction du jeu, la justesse indispensable pour prétendre à la victoire.
Et pourtant, Dijon était cet après midi à la portée des grenats. La preuve, c’est Yéni NGBAKOTO qui l’a apportée en égalisant à la 68ème minute, réveillant les supporters.
Les supporters réveillés, c’est la défense du FC Metz qui s’est immédiatement endormie. Moins d’une minute après avoir encaissé ce but, Dijon reprenait ainsi l’avantage face à un public médusé, encore en train de fêter le but grenat tout frais.
Au cours des 10 dernières minutes du match, les messins se sont retrouvés à 11 contre 10 après une expulsion, sans jamais pouvoir en profiter. Le voulaient-ils vraiment ? Les afficionados doivent sérieusement se le demander.
C’est bel et bien l’équipe la plus forte qui a remporté ce match, le coach Riga et ses joueurs peuvent s’en vouloir, et dans les rangs des supporters, s’installe tout doucement la critique, à quand la stabilité ?
