Entre antiquité et moyen-âge, aux frontières qui séparent le légionnaire romain du chevalier français, qui séparent le temple de Jupiter et la cathédrale du Dieu unique, se place le haut moyen-âge.
C’est alors une époque de profonde évolution, transition entre ces deux mondes, qui s’étale sur plus de 4 siècles. C’est le temps de Clovis et Charlemagne.
Un Clovis d’ailleurs, qui partagera son grand royaume entre ses fils au Vième siècle : c’est la formation de l’Austrasie, le royaume dont Metz est capitale.
De plus en plus puissante, de plus en plus grande, l’Austrasie se développe au fil des années…
Elle finira par se réunifier avec les autres royaumes sous Dagobert, celui de la chanson, mais en gardera le souvenir d’une identité propre.
Puis c’est au tour de Charlemagne de partager son empire, s’étendant des Pyrénées à Vienne, entre ses fils.
Et l’Austrasie renaît sous les traits de la future Lotharingie, le royaume de Lothaire.
Metz est alors capitale du royaume le plus puissant et le plus glorieux de l’occident européen entier, et elle assure sa place.
Centre politique plus que majeur bien sûr, mais aussi centre artistique des plus importants, par ses magnifiques enluminures, sculptures sur pierre et sur ivoire, et surtout par la qualité de son orfèvrerie d’art… Centre intellectuel encore, notamment religieux.
Pendant longtemps, elle fera rêver la majeure partie de l’occident chrétien.
Selon la légende, le palais des rois et empereurs à Metz occupait le sommet de la colline Sainte-Croix.
Le luxe de l’ensemble avait la réputation de resplendir par ses métaux précieux et sa pierre de Jaumont jaune au point qu’on donna au palais le nom de « La Cour d’Or ».
Et oui… aujourd’hui le nom de notre musée de Metz !
Selon la légende, il est construit à l’emplacement de ce merveilleux palais !
Plus d’information sur Metz au Haut Moyen-Age ici.
Illustrations : blogspot Art médiéval
Metz caaapitaaleeuuu !
Metz caaapitaaleeuuu !
(désolé)