Culture & spectacles

Exposition : Une brève histoire des lignes à Pompidou Metz (photos)

La toute nouvelle exposition du Centre Pompidou-Metz dévoilée en ce début d’année 2013, « Une brève histoire des lignes », a été présentée à la presse ce jeudi 10 janvier. L’exposition accueille le public dès le vendredi 11 janvier et jusqu’au 1er avril prochain.

Plus de 200 oeuvres sont réunies dans la Galerie 1 pour revenir sur ce geste simple qu’est le tracé et qui est à l’origine de chaque oeuvre d’art mais qui ponctue également notre quotidien.

Qu’est-ce qu’un dessin sans la ligne, sans son tracé d’origine ? C’est ce sur quoi revient l’exposition créée en partenariat avec le Centre Pompidou de Paris et qui présente certaines oeuvres inédites ou rarement exposées.

Réparties en 7 espaces, les 220 oeuvres reviennent sur l’histoire du dessin, la ligne dans notre environnement, le geste « cheminatoire », la géométrie et l’écriture.

Au fur et à mesure de la visite, le public découvre toutes les formes de lignes imaginables, parfois déroutantes, à d’autres moments plus discrètes et pourtant compositions essentielles de l’élément.

Environ 80 artistes sont exposés ici, soit autant de visions et de traitements de ce geste simple, qui peut sembler anodin et qui régit pourtant chaque chose qui nous entoure.

Une visite en image

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Les 7 espaces de visite

1) Une typologie des lignes

L’exposition a un déroulement très logique partant de la base même de la ligne et de ses différentes formes : droite, courbe ou totalement aléatoire. Chacun de ces traitements peut être lourd de signification et engendrer des perceptions bien différentes.

Quand la ligne droite peut signifier l’avancée déterminée, le progrès ou la rigidité, la courbe est plus sensuelle, plus légère, tandis que les formes totalement libres seront plutôt synonymes d’instabilité et d’inconstance.

Dans cet espace, les visiteurs découvriront des oeuvres de Vassily Kandinsky, Lee Ufan ou encore Laurence Weiner.

2) Le geste cheminatoire

Cette partie de l’exposition permet au public de détailler le geste à l’origine, qui peut être parfois plus complexe qu’il n’y paraît. Lourd de sens et de symbole, il est également naturel en chacun de nous, dans nos pas quotidiens, dans nos écritures, dans nos gribouillis …

Ici on retrouve des oeuvres de Léon Ferrari et de Olafur Eliasson.

3) Tracés cartographiques et pratiques du savoir

La ligne sert depuis l’origine de point de repère à l’homme, dans la composition de cartes. Permettre une vision de son environnement et une vue de l’orientation. La ligne ici évolue à la mesure de l’avancée des connaissances et accompagne l’homme dans son espace.

Cette partie est illustrée par les oeuvres de Etienne Martin et Shusaku Arakawa.

4) L’espace / La mesure

Dans la continuité de la précédente partie, il est question ici de mathématique, de géométrie, de calcul d’un territoire. Les artistes qui y sont exposés proposent différentes façons de dessiner les contours d’un espace et de se l’approprier.

A cet endroit, les visiteurs découvrent entre autres une grande fresque composée de photographies de Klaus Rinke, qui évalue l’espace de son atelier en adoptant différentes positions, permettant une perception plus large et complète du lieu.

5) Les lignes fantômes

Dans cette cinquième partie, il est question des lignes discrètes et naturelles qui nous entourent, que l’on peut discerner dans un paysage, une forme apparente. Le monde n’est finalement composé que de tracés et de contours que certains artistes s’amusent à mettre en évidence en dirigeant le regard du spectateur au bon endroit.

Les artistes présentés ici sont Eleanor Antin, Christo et Jeanne-Claude, Barbara et Michael Leisgen et Dove Allouche.

6) Ecritures

Dans cet avant-dernier espace, la ligne prend littéralement tout son sens. Par les formes qu’elle dessine sur le papier, un langage naît, qu’il soit compréhensible ou non. Les mots et chiffres sont ici utilisés particulièrement dans leurs aspects esthétiques, oubliant parfois le signifiant.

A découvrir ici : Vera Molnar, Guy de Cointet et Henri Michaux.

7) Lignes de vie

Qu’il soit végétal, animal ou humain, chaque corps est composé de tracés multiples et innombrables, qui prennent parfois une symbolique forte, à l’image des lignes de la main, parfois lues, souvent incomprises.

Objets de superstitions mais surtout sources de vie, ces lignes sont mises en lumière par des artistes tels que Man Ray, Giuseppe Penone ou encore Gabriel Orozco.

Avant de quitter le Centre Pompidou-Metz, les visiteurs pourront apercevoir depuis le parvis l’oeuvre de Benoît Billote, spécialement commandée pour l’exposition. L’artiste est diplômé de l’Ecole supérieure d’art de Metz, et son oeuvre s’intitule Wind Drift.

Une exposition, mais pas que …

Pour accompagner l’exposition et aller un peu plus loin dans l’analyse et l’appréciation des oeuvres, plusieurs évènements seront organisés pendant toute la durée d’exposition.

Des conférences, performances, ateliers et commentaires d’oeuvres sont proposés en parallèle de l’évènement.

Ces évènements peuvent être retrouvés dans le programme du Centre Pompidou-Metz, publié mensuellement dans la rubrique disponible ici.

Informations pratiques

Dates

Du vendredi 11 janvier au lundi 1er avril 2013.

Tarifs

Les tarifs du Centre Pompidou-Metz ont augmenté au 1er janvier 2013, pour en savoir plus, cliquez ici.

Deux galeries ouvertes : 7 €
Trois galeries ouvertes : 10 €
Quatre galeries ouvertes : 12 €
Gratuit pour les moins de 26 ans.

Horaires

Lundi : 11h – 18h
Mardi : fermé
Mercredi : 11h – 18h
Jeudi : 11h – 18h
Vendredi : 11h – 18h
Samedi : 10h – 20h
Dimanche : 10h – 18h

Retrouvez cet évènement dans l’agenda de Tout-Metz ici.

Le Centre Pompidou-Metz a dévoilé l’exposition « Une brève histoire des lignes » ce jeudi 10 janvier 2013. L’ouverture au public se fait le vendredi 11 janvier.

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