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Incidents après la marche silencieuse dans le quartier du Roi à Woippy

Suite à l’accident de scooter de 3 jeunes après une course poursuite avec la police dans les rues de Woippy dans la nuit de mardi à mercredi, une marche silencieuse au flambeau avait été organisée dès le mercredi soir dans le quartier du Roi à Woippy.

Le but de cette marche silencieuse : rendre hommage à Malek, l’un des 3 jeunes qui a trouvé la mort dans cet accident, et porter un message d’espoir à Joshua et Nabil hospitalisés dans un état critique à Nancy.

Toute la journée avant cette marche silencieuse, les informations ont circulé, et l’on a débattu de la situation. Entre la version officielle, les avis de certains et l’incompréhension des autres, il y avait matière à ce que les esprits s’échauffent. Dans la rue, des fleurs avaient été déposées sur les lieux de l’accident.

Environ 200 personnes ont participé à cette marche au flambeau.

Incidents et incendies

Un dispositif de gendarmerie avait donc été prévu afin d’éviter que la situation ne dégénère trop dans le quartier du Roi à Woippy, une zone urbaine sensible (ZUS).

La marche silencieuse, qui passait notamment à l’endroit où l’accident s’était produit, avait pour « terminus » un commissariat de la police. Les policiers qui conduisaient la voiture mise en cause dans la course poursuite avaient été placés en garde à vue pour les nécessités de l’enquête.

L’incrédulité d’une partie de certains habitants du quartier, quant à l’absence de choc entre le véhicule de police et le scooter des 3 jeunes, a fait place à l’indignation puis à la révolte pour une minorité d’entre eux. Sans pouvoir réellement parler d’émeutes, la marche silencieuse a pourtant commencé à mal tourner du fait de certains « manifestants ».

Vers 21h, les gendarmes mobiles déployés autour du poste de police ont été caillassés et des palettes, des poubelles et au moins deux voitures ont été incendiées, alors qu’une cabine téléphonique a été saccagée.

Dans le quartier plongé de le noir, environ 50 policiers ont finalement investit les rue pour faire cesser les troubles.

Avis divergents

La mère de Malek a indiqué avoir déposé plainte contre les policiers qui ont tenté d’interpeler les trois jeunes gens.

La version officielle est source d’incrédulité pour certains, la police municipale est montrée du doigt, désignée par certains par le terme de « cow boy ».

Dans le quartier, certaines voix se sont élevées pour dénoncer cette poursuite qui a mal tourné.

De son côté, le procureur a préféré utiliser le mot « suivi » plutôt que « poursuite » et a souhaité rapidement éclairer la situation avec les premiers éléments de l’enquête :

Les policiers ont entamé le suivi du scooter qui a pris la fuite en empruntant un sens interdit, dans un secteur non couvert par une vidéo-surveillance.

Quelque 800 mètres après le début de ce « suivi », les passagers du deux-roues ont perdu le contrôle de leur machine dans un virage.

Il n’y a pas eu de choc entre le scooter et la voiture de police. L’état des deux véhicules, qui ont été saisis pour être expertisés, semble corroborer cette version.

Des investigations plus minutieuses des deux véhicules seront effectuées, toujours selon le procureur.

Selon François Grosdidier, le maire de Woippy, les policiers ont respecté les consignes données pour ce type d’intervention.

Personnalité(s) :

12 commentaires

  1. pourquoi ces jeunes étaient -ils dehors à cette heure ci, pourquoi roulaient-ils sans casque et à 3 sur un scooter?
    tant de questions mais mes garçons sont à la maison à 1h30 du matin et mettent des casques sur leur scooter!!!
    et lors d’un contrôle de police ils s’arrêtent et présentent leur papier!!!

  2. Ben c’est toujours de la faute de la police !!
    C’est elle qui a mis les trois jeunes sur le scooter et qui leur a interdit de mettre un casque c’est p’têtre m^me la police qui avait volé le scooter !

    En fait les délinquants voudraient arriver à ce que tout leur soit laissé faire !!

  3. C’est le monde à l’envers. Les parents de délinquants portent plainte contre la police???3 délinquants, sans csaque, sans éclairage sur un scooter volé refusent de s’arr^ter (ce qui est normal dans les pays non civilisés) ce qui est interdit en France = refus d’optempérer. Chercher l’erreur. Nous qui éduquons nos enfants dans le respect des lois comment ne pas être raciste lorsque j’entends les commentaires des parents de ces délinquants?? Même ,si je compatis à leur douleur je ne peux accepter de remettre en cause la police . Force doit rester à la loi.

  4. A ce qu’on peut constaté ce n’est pas que la faute de la police, c’est aussi celle des résidents du quartier car leurs voitures ont été brulées et des dégradations au eu lieu. Franchement c’est du grand n’importe quoi il faut quand même remettre les choses dans le bon ordre, c’est les jeunes qui sont en infraction, en plus à leur âges, merde c’est plus des gamins. Comme d’habitude ce sont ceux qui n’ont rien à voir avec ça qui paie. Pffff dans quel monde on vis ? Et le respect ça existe encore ? Certe c’est triste de perdre un membre de sa famille surtout à cette âge mais bon quand on joue avec le feu, arrive un moment ou l’on se brule.

  5. Hum… si je comprends bien:
    – trois gars sont sur un scooter
    – ils ne portent pas de casque
    – il est 1h30 du matin
    – il n’ont pas elurs phares allumés
    – ils roulent à vitesse excessive (« pour »suivis quand même)
    – ils prennent un virage
    – ils chutent

    Qui peut décemment imaginer que dans ces circonstances, ils puissent s’en sortir sans même un égratignure? Déjà, avec casques, gants et blousons, les usagers « normaux », ceux qui ne sont pas en infraction et respectent le code, en chutant, s’occasionnent des blessures, parfois graves, et même entraînant la mort.

    Alors là… supposons que le scooter ai sa motorisation d’origine (même si j’ai peu d’espoir). Il faisait nuit, et il roulaient feux éteints, et donc sans visibilité. Une chute, à trois, à vitesse excessive dans un virage, augment de façon géométrique le risque de blessure et leur gravité, pour chacun des passagers!

    Je ne comprendrais jamais les gens qui fuient devant la Police, en voiture ou en deux roues. NOus ne sommes pas dans un pays totalitaire ou être arrété par la Police est synonyme de déportation, de disparition, de torture, sans respect des droits fondamentaux pour des gens innocents. Nous ne sommes ni en Chine, ni en Algérie, ni dans une « république » de l’est, en Tchétchénie ou encore au Yémen, en Angola, en Tunisie.

    Si tous les « jeunes » qui ont fuit devant les forces de l’ordre depuis 5 ans ne l’avaient pas fait, nous aurions évité plus d’une dizaines de morts. Pourquoi alors essaient-ils alors que l’issue est si souvent fatale, à en écouter les différents parents?

    Pourquoi les parents, « amis », « proches » qui pleurent et ivectivent, maintenant, n’étaient pas là avant, pour s’inquiéter de ce que 3 « jeunes » faisaient à 1h30 du matin dans la rue?

    Pourquoi ne pas faire le procès de ces proches qui n’ont su anticiper?

    Car je rappelle bien que là on ne parle pas d’un contrôle de police soit disant abusif, fait la journée, sur délit de sale gueule. Mais bien d’une série d’infractions patentes, la nuit, d’infractions multiples au code de la route, de refus d’obtempérer.

    Certes, faisons le procès de ceux qui le méritent. Mais de tous ceux qui le méritent.

    ::

  6. La mère porte plainte contre la police suite aux excellents conseils de son entourage, le monde à l’envers.
    Ce genre de faits apporte de l’eau au FN.
    A bon entendeur…

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