Politique & social

Un Champardennais élu président du CESER Grand Est : Patrick Tassin

Les 253 membres des trois anciens CESER (Conseil Economique Social et Environnemental Régional) se sont réunis pour la première fois dans l’hémicycle du bâtiment de l’ancienne Région Lorraine.

Les 3 CESER de la région Grand Est, réunis le 29 janvier 20161 pour élire le nouveau président.
Les 3 CESER de la région Grand Est, réunis le 29 janvier 20161 pour élire le nouveau président.

Cette première séance plénière avait pour objectif d’élire le nouveau président du CESER de la nouvelle région Grand Est, puis le bureau de la future assemblée.

Trois candidats, un pour chaque ancienne entité, s’était présentés pour prendre le siège de président, et piloter pour les deux années à venir (702 jours très exactement), le CESER de la région Alsace – Champagne-Ardenne – Lorraine :

  • Roger Cayzelle (Lorraine)
  • Patrick Tassin (Champagne-Ardenne)
  • Joseph Zorgniotti (Alsace)

Patrick Tassin élu

Les membres du CESER, répartis en trois collèges (entreprises et activités professionnelles non-salariées, organisations syndicales de salariés, organisme et associations participant à la vie collective de la région) ont désigné Patrick Tassin comme Président, au terme de 2 scrutins, avec 131 voix pour le champardennais, contre 107 pour Roger Cayzelle, ancien président du CESER Lorraine, et 15 bulletins blancs ou nuls.

Deux tours et un imbroglio alsacien

Alors qu’au premier tour le lorrain Roger Cayzelle était sorti en tête de 9 voix sur son concurrent champardennais Patrick Tassin, et que M. Zorgniotti pour l’Alsace arrivait plus loin, aucun n’emportait la majorité indispensable. Deux tours ont donc été nécessaires pour déterminer le nom du nouveau président du CESER Grand Est.

Le report des voix du candidat alsacien (qui s’était retiré dans l’entre deux tours), s’est alors effectué au large profit de Patrick Tassin, retirant à la Lorraine la tête de l’une des entités institutionnelles, une de plus.

Pour la petite histoire, le souhait du candidat alsacien de se retirer du deuxième tour, a créé un imbroglio. En effet, un membre du CESER Alsace en colère (Daniel Lorthiois) a manifesté son refus sur la base du règlement du code général des collectivités ne permettant pas ce retrait selon lui, proposant même sa candidature pour remplacer M. Zorgniotti, et tout reprendre à zéro.

L’irascible alsacien a obtenu, en retour, un concert de protestations et de moqueries, mais aussi une explication sur les règles, celle qui l’évoquait n’existant tout bonnement pas.

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Ça sert à quoi, un CESER ?

L’assemblée est sensée être représentative de la société civile, et constitue une chambre de réflexion, un outil pour les élus du Conseil Régional, dont il est indépendant.

Le CESER peut être saisi autour de questions diverses par le Conseil régional, ou s’auto-saisir sur des problématiques s’il l’estime nécessaire (voir le rapport sur le numérique par exemple). Trois missions donc : donner un avis sur la politique menée ou à mener, représenter la société civile et transmettre les informations économiques, sociales et environnementale auprès de différents publics.[/note]

Les membres du CESER siégeront à Metz, même si les commissions et les réunions de bureau sont susceptibles d’être décentralisées.

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