Les nouvelles modalités d’application de la nouvelle version de l’écotaxe ont été dévoilées ce dimanche 22 juin 2014 par Matignon : elle sera remplacée par des « péages de transit » pour poids-lourds à partir du 1er janvier 2015.
Ce système de péage concernera les camions de plus de 3,5 tonnes qui empruntent les principaux axes autoroutiers de France, soit environ 4000 kilomètres du réseau routier national et de certaines routes départementales.
L’ancien système de l’écotaxe concernait, quant à lui, 15 000 kilomètres de route. La recette brute attendue par cette nouvelle redevance est de l’ordre de 550 à 560 millions d’euros, qui seront affectés à l’Agence de financement des infrastructures de transport de France, alors que la précédente formule promettait 800 millions d’euros.
Le système de tarification devrait se faire avec un taux moyen de 13 centimes par kilomètre, qui sera modulable en fonction de plusieurs critères, comme la distance parcourue, le niveau de pollution et le nombre d’essieux des camions.
Les poids-lourds de plus de 3,5 tonnes auront l’obligation d’être équipés d’un boîtier GPS qui permettra de calculer le parcours ainsi que la facture.
Et les emplois ?
Les conséquences du feuilleton de l’écotaxe sont nombreuses. Si en janvier 2013, la mise en place de cette nouvelle taxe promettait la création de 200 emplois via la société Ecomouv’ basée à Metz, ces derniers font depuis le mois de décembre 2013 face à une situation de chômage partiel.
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Nous avons tenté de joindre Metz Métropole Développement, une des principales institutions chargée de mener à bien ce projet, au sujet de l’avenir de ces emplois, mais n’avons obtenu aucun retour.
Un nouveau système de péage sera mis en place à partir du 1er janvier 2015 pour remplacer l’écotaxe, celui du « péage de transit pour poids-lourds ».
